Si d’user le vocabulaire jusqu’à la corde
Et d’un tourillon faire une longue cordée
Me garantisse que tous ces mots s’accordent
A tout tortueux tourbillon de mes pensées.
Que dans leur abscons sens les uns s’indignent
De ma beaucoup trop lacunaire orthographe
Ou qu’ici bas je les couches et les alignes
Pardonnez moi et sautez ces paragraphes.
Ils n’ont ni queue ni sens et à rien ne rime,
Bavent, encre et salissent de blanc papier.
S’échapper de la plume, c’est leur crime.
On devrait les enterrer à deux fois six pieds.
Je crois qu’il vaut mieux parler pour rien dire
Que de porter à tous de rire de soi
Lorsque l’on veut absolument décrire
Par vers et prose le moindre de ses émois
Il faut pour un alexandrin être doué
Avoir dans ses chagrins beaucoup d’envolées
Mes douzaines à disparaître sont voués
Car voyez, à tout lire vous êtes volé.
Francoisetfier(Juin 2008)
mardi 16 novembre 2010
Lyrisme
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François et fier de l'Être
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