mardi 7 décembre 2010

Touffeur

Touffeur, première mise en ligne par francois et fier de l'Être.

En ces heures où le soleil cherche touristes a tanner, L'air est si épais qu'il en viendrait a manquer. Tout est statique, rien ne se meut, Ormis, parasites, les grillons amoureux. Le predateur du cru s'abrite en sa grotte ombreuse, Rêvant, alangui au sortir d'une sieste parresseuse. Il y a bien quelques demoiselles en robes bleues, Trainant au dessus des rus et à l’ombre des creux. Ou, sur un banc, un couple de vieux pruneaux désséché, Regardant en silence, les vacances et le temps passer. Dans leur habits de deuils ils profittent d’une treille, Ses feuilles, son souffle léger, non son vin vermeille. Dommage, la messe est toujours au matin, à cet heure La cloche même repose sur la fraicheur de son chœur. Il fait beau, Il fait chaud. Téléchargé par francois et fier de l'Être le 15 jui 10 à 1:49 (CET).

L'aire de repos éternel.

L'aire de repos éternel., première mise en ligne par Philou Philou.

Quelle tragédie a donc frappé cette forêt engourdie sous la chaleur, où aucun chemin ne mène ? Un cimetière, où la mort des autos paraît plus importante que celle des occupants ? Téléchargé par Philou Philou le 17 jui 10 à 10:17 (CET).

Trente-six chandelles.

Trente-six chandelles. , première mise en ligne par Merlechanteur.

Roi superbe, il plane irrité Dans des splendeurs d'apothéoses Sur les horizons grandioses Dans l'épanouissement couronné Il brille, le sauvage été. Téléchargé par Merlechanteur le 17 jui 10 à 7:12 (CET).

ADDAL-LE RIDEAU NOIR 2010 Halima Echaoui Rabat Maroc.


ADDAL-LE RIDEAU NOIR 2010 Halima Echaoui Rabat Maroc. Dessin au marqueur noir sur papier 100gr., 30x20 cm. ADDAL : LE RIDEAU NOIR Loin des regards Devant le vieux miroir Elle sort de l’armoire Une robe du soir Parures et accessoires Que personne ne peut voir Un respect à avoir Envers l’ancienne mémoire Qui impose le rideau noir Halima Echaoui 2010 Téléchargé par echaouihalima le 7 jui 10 à 4:34 (CET).

ADDAL- SEDUCTION 2010 Halima Echaoui Rabat Maroc.


ADDAL : SÉDUCTION Une sombre illusion Étouffe la sensation Sous l’obscure protection Sans couture, sans conception Une vraie détermination La coutume, pas d’exemption Une orgueilleuse prétention Qui succombe à la tentation En remarquant la séduction De l’imposante expression Des silhouettes en action Sous l’obscure protection Halima Echaoui 2010 Téléchargé par echaouihalima le 7 jui 10 à 4:33 (CET).

L' Arc-en-Ciel d'Un Quart d'Heure. G.Brassens.


92mm, associé à un filtre ( G ) PL- circulaire pour faire ressortir l'arc en ciel. Prise de vue réalisée à Sainte Marine Bretagne sud.. Celle -ci je la dédie tout particulièrement à J. Pierre ,un admirateur éclairé de L'ami Georges. G. Brassens composa ce magnifique texte, mais malheureusement ( pour nous ) il ne l'enregistra jamais, alors le copain de toujours " Marcel Amont, se chargea d'enregistrer ce titre, et le bougre il eu bien raison, il répara " l'oubli " et moi je pu mettre en photo ce chef d'oeuvre de Georges. Cet arc-en-ciel qui nous étonne, Quand il se lève après la pluie, S'il insiste, il fait monotone Et l'on se détourne de lui. L'adage a raison : la meilleure Chose en traînant se dévalue. L'arc-en-ciel qui dure un quart d'heure Personne ne l'admire plus. L'arc-en-ciel qui dure un quart d'heure Est superflu. Celui que l'aura populaire Avait mis au gouvernail quand Il fallait sauver la galère En détresse dans l'ouragan, Passé péril en la demeure, Ne fut même pas réélu. L'arc-en-ciel qui dure un quart d'heure Personne ne l'admire plus. L'arc-en-ciel qui dure un quart d'heure Est superflu. Cette adorable créature Me répétait : "je t'aime tant Qu'à ta mort, sur ta sépulture, Je me brûle vive à l'instant !" A mon décès, l'ordonnateur(e) Des pompes funèbres lui plut. L'arc-en-ciel qui dure un quart d'heure Personne ne l'admire plus. L'arc-en-ciel qui dure un quart d'heure Est superflu. Ce cabotin naguère illustre, Et que la foule applaudissait A tout rompre durant trois lustres, Nul à présent ne sait qui c'est ; Aucune lueur ne demeure De son étoile révolue. L'arc-en-ciel qui dure un quart d'heure Personne ne l'admire plus. L'arc-en-ciel qui dure un quart d'heure Est superflu. G.Brassens. Téléchargé par Dserge le 2 jui 10 à 12:16 (CET).

Qui s'y frotte s'y pique.

Qui s'y frotte s'y pique., première mise en ligne par Merlechanteur.

Il brille, le sauvage été Il met le désir effronté Sur les jeunes lèvres écloses Fauve dans la blanche clarté. Téléchargé par Merlechanteur le 15 jui 10 à 8:49 (CET).

Incontournable Belgique

Incontournable Belgique, première mise en ligne par brigeham34.

Incontournable Belgique La plage de La Panne à perte de vue, le regard tourné vers la France ( Bray-Dunes, Zuydcoote, Leffrinckoucke, Malo-les-Bains.....) Téléchargé par brigeham34 le 11 jui 10 à 9:44 (CET). Le plat pays par Jacques Brel Avec la mer du Nord pour dernier terrain vague Et des vagues de dunes pour arrêter les vagues Et de vagues rochers que les marées dépassent Et qui ont à jamais le cœur à marée basse Avec infiniment de brumes à venir Avec le vent de l'est écoutez-le tenir Le plat pays qui est le mien............ Toute les paroles sous ce lien : fr.lyrics-copy.com/jacques-brel/le-plat-pays. htm

Mue d'été.

Mue d'été., première mise en ligne par Merlechanteur.

La poitrine pleine de roses Il brûle tout, hommes et choses Dans sa placide cruauté Il brille, le sauvage été. Téléchargé par Merlechanteur le 13 jui 10 à 10:16 (CET).

Flânerie dans le jardin...

Flânerie dans le jardin..., première mise en ligne par Fluorine.

...le jardin botanique de l'ancienne abbaye romane de Pébrac, en Haute-Loire ...Un jardin d'ombre et de lumière A l'image d'une clairière Où Coquelicot en sabots Côtoie Rose en escarpins Où Menthe et Lavande mêlées Exhalent leur chaud parfum sucré.... A l'ombre devant la table ronde Retardant l'heure de rentrer "Sirotons" en silence une glace à la verveine (1) D'un coeur léger Avant de retrouver, résignés, La chaleur cuisante de la Limagne (2) échauffée.... C'était dimanche dernier, le 4 juillet de cet été... ...Qui veut une glace à la verveine???? -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- (1)Glace à la verveine: spécialité de la Haute-Loire (la verveine du Velay, par exemple). Moi j'aime beaucoup, sous forme de glace!...). Marie-Paule, qu'en penses tu? (2)Limagne: plaine autour de Clermont-Ferrand. Autrefois d'insalubres marais...Maintenant, des céréales.....reste quelques rares lambeaux de marais, préservés, qui font le bonheur des oiseaux. Téléchargé par Fluorine le 11 jui 10 à 1:59 (CET).

Arrivée de la soucoupe spéciale !

Arrivée de la soucoupe spéciale !, première mise en ligne par montestier.

LA FEE LUMIERE Il était une fois ! Ça commence toujours ainsi un conte de fée ! La fée lumière éclaira le monde , elle avait pour amant Edison . Un jour elle lui montra comment , avec un simple filament éclairer le firmament ! ensemble ils eurent deux fils , on les appela les frères lumière. Grâce à l'ampoule de papa , ils créèrent le cinématographe! Après leur mariage ils eurent trois fils qu'ils appelèrent Édouard ,Didier et François . ils inventèrent la flamme bleue ! Et voila EDF était né!! Bien sur ceci n'est qu'invention , mais un conte de fée en est aussi une pour faire jaillir la lumière de notre esprit ! pour les garçons ,la flamme bleue ,pour faire des rêves bleus ! pour les filles, la flamme rose, pour faire des rêves roses !! Comme a dit il y a très très longtemps une personne très très connue: « Que la fée lumière soit ! » et la fée lumière fut !! Téléchargé par montestier le 9 jui 10 à 9:32 (CET).

Le capitaine Jonathan....

Le capitaine Jonathan...., première mise en ligne par Fluorine.

Le capitaine Jonathan étant âgé de dix huit ans capture un jour un pélican dans une île d'extrême orient. Le pélican de Jonathan au matin pond un oeuf tout blanc et il en sort un pélican lui ressemblant étonnamment. Et ce deuxième pélican pond, à son tour un oeuf tout blanc d'où sort inévitablement un autre qui en fait tout autant Cela peut durer pendant très longtemps si l'on ne fait pas d'omelette avant ©Robert Desnos, Chantefables ...Et là, dans leur milieu naturel, ce qui est bien plus difficile!...... www.flickr.com/photos/jihem/4762210724/ Téléchargé par Fluorine le 8 jui 10 à 8:39 (CET).

Dernière lueur.

Dernière lueur. , première mise en ligne par Merlechanteur.

C'était l'heure où l'oiseau, sous les vertes feuillées Repose, où tout s'endort, les fleurs et les cieux Du tranquille sommeil des ailes fanées Pâlissait une agonie radieuse. Téléchargé par Merlechanteur le 9 jui 10 à 12:15 (CET).

" oups ; on ne voulait pas vous déranger ... "


www.youtube.com/watch?v=7Nr0dUcrAU0 agrions - bois de Lauzelle. Téléchargé par Philou Philou le 8 jui 10 à 6:00 (CET).

ADDAL-RUDE NATURE 2010 Halima Echaoui Rabat Maroc.


ADDAL : RUDE NATURE A l’horizon d’une terre nerveuse Une grande silhouette courageuse Engagée dans une atmosphère houleuse Au milieu des tempêtes sableuses Sous sa sombre étoffe couveuse Elle se bat contre les forces calomnieuses Pour une vie paisible et heureuse. Halima Echaoui 2010 Téléchargé par echaouihalima le 7 jui 10 à 3:47 (CET).

mardi 30 novembre 2010

Tabac seeding

Découvrez la nouvelle vidéo de l'INPES réalisée par Koji Morimoto chez Studio 4C. Un projets ambitieux et novateurs dans le monde de l’animation.

lundi 29 novembre 2010

jeudi 25 novembre 2010

Défis Sauter

Le grand jardin

vendredi 19 novembre 2010

Sous le soleil, exactement!

Sous le soleil, exactement!, première mise en ligne par annieclic.

Promeneurs anonymes sur le petit pont de bois qui enjambe le minuscule étang, dans les sous-bois du jardin de l'Alpinia... (Piémont, sur les pentes du Mottarone, un beau jour d'été début juillet...) LE PETIT PONT DE BOIS Paroles et musique: Yves Duteil Tu te souviens du pont Qu'on traversait, naguère, Pour passer la rivière, Tout près de la maison, Le petit pont de bois Qui ne tenait plus guère Que par un grand mystère Et deux piquets tout droits, Le petit pont de bois Qui ne tenait plus guère Que par un grand mystère Et deux piquets tout droits. Si tu reviens par là, Tu verras la rivière Et j'ai refait en pierre Le petit pont de bois, Puis je l'ai recouvert De rondins de bois vert Pour rendre à la rivière Son vieil air d'autrefois, Puis je l'ai recouvert De rondins de bois vert Pour rendre à la rivière Son vieil air d'autrefois. Elle suit depuis ce temps Son cours imaginaire Car il ne pleut plus guère Qu'une ou deux fois par an Mais dans ce coin de terre, Un petit pont bizarre Enjambe un nénuphar Au milieu des fougères, Mais dans ce coin de terre Un petit pont bizarre Enjambe un nénuphar Au milieu des fougères Pour aller nulle part, Et pourtant j'en suis fier... Téléchargé par annieclic le 7 jui 10 à 11:03 (CET).

ADDAL-LA DESTINEE 2010 Halima Echaoui Rabat Maroc.


Dessin au marqueur noir sur papier 100gr., 30x20 cm. ADDAL : LA DESTINÉE D’un geste doux et gracieux L’élévation du bras audacieux Écartant le voile goudronneux L’effacement bref et glorieux Attire le regard malicieux D’un esprit besogneux Dans le monde des heureux Halima Echaoui 2010 Téléchargé par echaouihalima le 7 jui 10 à 3:48 (CET).

Groseilles

Groseilles, première mise en ligne par Bernadette douceur.

Groseilles en grappe Aux grains translucides Laissant deviner petits pépins Que j'aime croquer un à un Goût souvent acide Me faisant frissonner De mon délit de gourmandise Groseilles en grappe Mon péché mignon de l'été 27/06/2010 Téléchargé par Bernadette douceur le 1er jui 10 à 11:51 (CET).

Hortensia

Hortensia, première mise en ligne par montestier.

L'HYDRANGEA L'hydrangéa Se pavana , L'Hortensia, Le regarda, Le dévisagea, Et lui fit cette rime : Dites cousine, Vous n'avez pas bonne mine Téléchargé par montestier le 7 jui 10 à 9:37 (CET).

Une rose.....où plus si affinités.


Vous qui voulez des flammes Il s'en trouve dans les âmes Vous qui voulez des fleurs Il s'en trouve dans les coeurs Au fond de son esprit Une rose fleurit. Téléchargé par Merlechanteur le 30 jun 10 à 9:39 (CET).

mardi 16 novembre 2010

Assassin's Creed

Artificiels artifices

J'ai tiré tant d'artifices aux chants de mes fêtes juvénales
que la vue de ton âme à nue et nu l'autre pareil
ne vit comme moi ton du de mon et vermeil,
du baume sur mes cicatrices et pour ma vie de la morale.

Francoisetfier(Mars 2008)

Ainsi dit


Ainsi dit, première mise en ligne par francois et fier de l'Être.

L’écrit reste dit’ on.
Le mot s’enfuit.
Mais que fait’ on
Pour ... celui
Sur feuille volante,
Éphéméride page,
Aide mémoire vacillante,
Post-it ou message,
Notes oubliés au dos ?
L'écris reste dit'on
Le mot s'enfuit
mais oublie t'on
tous ces récits
où parlaient Agrippa,
Lao Tseu et Zaratoustra.
Tous sont morts
mais gestes épiques
ou pensées philosophiques
se jouent des supports.
Dits ou notées
le temps les tamise.

Francoisetfier(Mai 2008)

Hulot, with camo hat, photographing flowers.

Camouflé, Hulot photographie ses fleurs.

Téléchargé par Philou Philou le 31 mai 09 à 10:50 (CET).

Tavelures


Tavelures, première mise en ligne par francois et fier de l'Être.

Comme un poing au milieu de la figure,
La vie pas toujours tendre
Laisse la trace de nos aventures
Pour qui veut les comprendre.
Ainsi, notre eclatante veture,
Va non seulement se detendre,
Mais devenant plus mature
Se tache de son et de cendre.
Que l'on soit plutot nature
Ou fards et peau à tendre
On affiche tous en devanture
Plus que l'age à nous vendre
Le prix de nos tavelures.

Francoisetfier (Juin 2010)

scrutateurs


scrutateurs, première mise en ligne par francois et fier de l'Être.

Le ciel aigri ce soir,
Il a l’humour bien noir,
More rose est la nuit,
Elle est que tord all.

Annoncées, dix urnes à la mort,
le chêne s’effondre sur un gland
roule et proteste, c’est le sport.
La hauteur ne sied qu’aux grands.

Cons, cannes en son salon,
Poussent le qu’en dira t’on
à défaut d’un cocorico :
« C’est la fin des haricots. »

Chacun se sent l’âme Pithye,
Se flatte de prendre de Cirrha les tours
Mais vienne Plistus baigner alentour
Il n’est point de Solon qui ne crie.

Dans la file, on presse et bouscule,
Chacun veut le siège et sa place,
Le rictus fait alors mille grâces
Pour s’asseoir sur le trône à bascule…

Qu’en dit tu mon bon et fidèle ami ?
Le ciel est bien noir, quand à la nuit
Elle a l’humour rosse et le vent mord
OK, je te suis, tu n’as pas tord.

Francoisetfier(Mars 2008)

Tour d'ivoire...


Tour d'ivoire..., première mise en ligne par Simply me64.

Tour d'ivoire perchée sur le macadam,
Ronde illusion, sur une société en perdition,
Sur l'asphalte, le pas hasardeux d'une âme,
Les fenêtres s'ouvrent sur l'abdication....

Tour d'ivoire dressée dans les cieux,
Dans ses couloirs, déchainent les passions.
Les souvenirs tagués de nos aïeux,
Hurlent encore contre de tristes conditions...

Tour d'ivoire blasée dans son paysage,
Son ascenseur ne te mènera pas plus haut.
Le ravalement n'offre pas d'autres rivages,
Les pantins démocrates devront se lever plus tôt.....

Céline Simplement-moi

Téléchargé par Simply me64 le 28 jun 10 à 10:06 (CET).

Sourire de pierre.


Sourire de pierre. , première mise en ligne par Merlechanteur.

Par monts, par vaux, près des rivières
Sous le vert froid des houx, des lierres
Se donne, ici, libre carrière
L'oeil cuit, caché sous la paupière
Des blocs d'ombre et d'humidité
Avec le gisement des pierres.

Téléchargé par Merlechanteur le 28 jun 10 à 9:14 (CET).

Lyrisme

Si d’user le vocabulaire jusqu’à la corde
Et d’un tourillon faire une longue cordée
Me garantisse que tous ces mots s’accordent
A tout tortueux tourbillon de mes pensées.
Que dans leur abscons sens les uns s’indignent
De ma beaucoup trop lacunaire orthographe
Ou qu’ici bas je les couches et les alignes
Pardonnez moi et sautez ces paragraphes.
Ils n’ont ni queue ni sens et à rien ne rime,
Bavent, encre et salissent de blanc papier.
S’échapper de la plume, c’est leur crime.
On devrait les enterrer à deux fois six pieds.
Je crois qu’il vaut mieux parler pour rien dire
Que de porter à tous de rire de soi
Lorsque l’on veut absolument décrire
Par vers et prose le moindre de ses émois
Il faut pour un alexandrin être doué
Avoir dans ses chagrins beaucoup d’envolées
Mes douzaines à disparaître sont voués
Car voyez, à tout lire vous êtes volé.

Francoisetfier(Juin 2008)

ECRITURE


ECRITURE, première mise en ligne par francois et fier de l'Être.

J’aime comme un jeu aborder l’écriture,
faire se plier ma thématique aux pieds,
Trouver le bon mot, celui qui d’aventure
comptabilise le bon nombre et va, sied.
Ce n’est pas faire de prose élitiste
que vouloir, dis, versifier son sujet.
Toute la poésie n’est pas passéiste
justifiant un systématique rejet.
Ce n’est pas faire injure que de supposer
que son essence même sera comprise,
Que j’utilise une acception des plus osée
ou plus crument pour que l’on en rise.
Ah ! Riez, voyez comme la faute est faite,
un son, un verbe et l’on tente de vous gruger.
A ma rime féminine imparfaite
que l’on me laisse seul apte à con juger.
On me dit de deux maux choisir le moindre.
Ok, qu’à cela ne tienne Etienne,
Dans ce cas là on peut toujours les joindre,
la rime restera quoiqu’il advienne.
Le vocabulaire se prêtant au bon mot
à tous ceux qui le pratique et le travaille.
La difficulté n’étant pas dans le stylo
mais uniquement faire que la rime aille.

Francoisetfier(Juin 2008)

Jour de marché


Jour de marché, première mise en ligne par francois et fier de l'Être.

Fruit de l’arbre défendu,
Pêche blanche à peau laiteuse
Chaire ferme je l’ai connue
Plus innocente et pieuse.

Abricot aux milles vertus
Tu m’a bien fait languir
Mais d’une cour assidue
J’ai fini par te cueillir

Ton nectar, j’ai bu
Petite cerise rougissante
Et ta fleur reçue
Ma graine aimante

En ta terre nourricière
Le noyau ou les pépins
Enivrait autant hier
Que plus doux des raisins

De ce petit cadeau
Ma douce pomme
Tu fis un beau
Et grand homme

Maintenant un peu déçue
Poire car murir à mon côté
N’est pas, tu l’eu cru
Une chose bien aisée.

Si je raméne ma fraise
Et fais des salades
directe aux prunes ruade
qu’enfin je me taise.

Francoisetfier(10/08/2008)

Château de Marqueyssac


Château de Marqueyssac, première mise en ligne par montestier.

Au coucher du soleil

Rendez vous !

Le soleil
a rendez vous avec la lune
mais la Lune n'est pas là
et le soleil l'attend !!

"Alors c'est à cette heure ci que tu te lève ?
y en a marrée ,t'étais où encore ?"
"à caqueter avec les copines les étoiles,
elles ont filées !
J'ai rencontré le petit prince de St Ex ,
il t'envoie le bonjour
et te prie de demander à Mr Leciel
de dessiner des moutons !"

Téléchargé par montestier le 26 jun 10 à 12:00 (CET).

Souvenir pour toi maman


Souvenir pour toi maman, première mise en ligne par ptitmoranne.

Téléchargé par ptitmoranne le 25 jun 10 à 10:15 (CET).

Partie de pêche


Partie de pêche, première mise en ligne par Bernadette douceur.

Plus rien n'existe
Seul le jeu de bouchon
Entre elle et lui.
Elle passionnée
Lui tellement libre
Gourmandise en sera son péril
Mais bon enfant lui rendra sa liberté !

10/04/2010

Téléchargé par Bernadette douceur le 27 jun 10 à 10:41 (CET).

Un soir...(dédiée à Gaston Bachelard).

"L'espace de l'intimité et l'espace du monde deviennent consonnants. Quand s'approfondit la grande solitude de l'homme, les deux immensités se touchent, se confondent".
Gaston Bachelard, La poétique de l'espace, 164.

Téléchargé par Gérard Farenc (On/Off)... le 27 jun 10 à 10:06 (CET).

Hommage à J. BREL, Au SUIVANT (1964)

Un jour, BREL a dit ceci: " Dans la vie d'un homme, il y a deux dates importantes à retenir. Celle de sa naissance et celle de sa mort. Entre les deux, c'est de l'histoire, ce n'est qu'aléatoire ". Bien qu'étant en accord avec lui, pour la plupart des humains, lui il déroge à cette règle. Car je peux dire sans me tromper, que ce qu'il a écrit, comme le père BRASSENS, est toujours d'actualité. Il y a une telle similitude entre ce qu'il a écrit et ce qui se passe dans la vie quotidienne, que finalement, la clairvoyance de ses textes, sont si bien charpentées, les mots justes qu'il a employés pour Bâtir ses textes, trouvent leur place le plus naturellement du monde. A première vue, celà paraît facile. Mais qu'on s'y détrompe, agir avec une telle dextérité, cela n'est pas à la portée de tout le monde. Comme les chansons de BRASSENS, celle de BREL, VIVENT. Elles ont une âme et elles respirent.. C'est celà que j'ai essayé, je dis bien essayé de retranscrire sur la pellicule. A la différence que ses chansons Vivent, alors que moi, j'ai arrêté le temps en une fraction de seconde, pour figer sur le papier argentique, un vers, un quatrain, un refrain ou une mélopée. Finalement, ses chansons resteront encore longtemps dans le temps, tandis que mes photos..., avec le temps, tout s'en va ! Mais ça c'est un autre poète, et il faudra bien un jour que je trouve le temps de m'occuper de ces textes.

AU SUIVANT.

Tout nu dans ma serviette qui me servait de pagne
J'avais le rouge au front et le savon à la main
Au suivant, au suivant..... J.BREL (1964).

Téléchargé par Dserge ( absent) le 17 jun 10 à 8:27 (CET).

Remonter le temps


Remonter le temps, première mise en ligne par francois et fier de l'Être.

Cette nuit, on m’a volé.
J’étais assommé
et à mon réveil,
quinze ont disparues.
J’en avait plein la veille
Aujourd’hui presque plus.

J’ai longtemps travaillé,
Histoire d’en récupérer
Autant que faire ce peut
J’en réservais l’usage
Mais, ce crime odieux
S’apparente au pillage.

Oh ! Que je suis lésé,
Elles vont me manquer.
C’était les plus belles,
Au bras de ma femme,
Passée, une bagatelle
Oh ! Le crime infâme.

Francoisetfier (juillet 2006)

Des coqs scions

Oyez, Oyez sorcières et harpies,
Car voici la plus suprême incantation,
Plus que filtre d’amour et autres poisons,
Celle que l’on murmure en faisant la potion
Qui des enfers ramène l’homme à la vie.

Commençons tout d’abord par le sacrifice
D’un gros coq à la crête bien rubiconde.
Arrachons lui plumes et tripes immondes,
Débitons le dans une gamelle ronde
En neuf morceaux pas plus gros que la cuisse.

Baignons le dans un litre du sang vermillon
Tiré d’une treille qu’aux pieds on a foulé
Puis d’entre nos griffes déposons deux pincées
De la sanie qu’en hivers la mer à laissée
Autant des sucs de la canne d’un négrillon.

Ajoutons de la poussière de Cayenne,
De l’ail la gousse pour refréner l’appétit
Des saigneurs, succubes et goules abruties,
Les dents vertes d’un brin double de persil.
La potion reposera une nuit pleine.

Vous aurez besoin de votre plus noir chaudron.
Placez le culoté dans un cercle de feu,
Réduisez d’un tour de main les flammes aux bleus.
Enfin trucidez un gros porc bien adipeux
Mettez que des petits bouts de flan en cuisson.

Ajoutons une poignée de noires morilles
Et le corps démembré de la préparation.
Coupons d’un doigt de cognac macération
Enflammons en, mes sœurs, les évaporations
Mais du calme, maitrisez-vous qu’il ne grille.

Armons nous, vieilles filles, d’une baguette
Pour touiller sur le feu le pus du trépas
Qu’une poignée de poudre de blé liera.
Dans le chaudron, mettons le coq et l’incarnat.
Un peu de patience et la potion est prête.

L’heure est venue d’invoquer le mal divin
Pour qu’il puisse quitter les affres de l’enfer,
Les gargotes et les troquets où il s’enferre,
Soumettre ses crocs à votre savoir faire :
Le diner est servi, ce soir c’est du coq au vin.

Francoisetfier(23/08/2008)

Le haut de la cuisse

Le haut de la cuisse,
Charmante expression
Qui sert ou dessert une réputation
Étonnant que l’on puisse
A la fin d’un gueuleton
Comparer les épices
D’un doux et tendre con
Aux voluptueux délices
D’un odorant frometon.

Le haut de la cuisse,
Charmante expression
Qui sert au dessert, une reddition
Étonnant que l’on puisse
A la fin d’un gueuleton
Payer de son calice
A doux et tendre con
A moins qu’il ne s’agisse
d’un odorant crouton.

Le haut de la cuisse,
Charmante expression
Jupiter ou des hères, une condition
Étonnant que l’on pisse
A la fin d’un gorgeon
Comparer les épices
d’un cru, d’un cruchon
A moins que l’on ne saisisse,
Rond, un nouveau litron.

Le haut de la cuisse,
Charmante expression
que l’on serre ou desserre, une compulsion
Étonnant que l’on glisse
À la fin d’un frisson
Comparant les vices,
D’un doux et tendre micheton
Aux violents caprices
D’un athlète apollon.

Le haut de la cuisse,
Charmante expression
Que l’on perd ou espère, une adoration
Étonnant que l’on palisse
A perdre la raison
Qu’une simple odeur puisse
Avoir tant d’évocation
Que l’on vénère ou salisse
Ce qui n’est qu’humaine condition.

Francoisetfier(12/08/2008)

Rose rouge


Rose rouge, première mise en ligne par montestier.

Je vous offre cette Rose,
Vous êtes belle comme une Rose .
Je vois vos joues toutes roses .
Je me dis que si la Rose
Pouvait parler en proses ,
elle vous dirait que vous êtes la reine des Roses !

Téléchargé par montestier le 21 jun 10 à 10:56 (CET).

Dépression


La nuit, première mise en ligne par francois et fier de l'Être.

Selon le dictionnaire, la définition
La considère au choix comme une affection,
Une perte de force mentales ou physique,
Une crise ou récession économique,
Un enfoncement ou une diminution
Un grave relâchement de la pression
Comme un trou dans la couche atmosphérique
Les seuls d’accord sur la sémantique
En anglais ou en français c’est la dépression.

Francoisetfier 06/2007

L'éclat


L'éclat, première mise en ligne par francois et fier de l'Être.

Dit l’amie quel est cet éclat dans mes chaires ?
Là, à midi, le soleil, son teint, un rire ma chère.
Ici, des mèches, des bris, des pointes et du verres.
Ce n’est plus le début, c’est la fin … la guerre.

Pourtant, pourtant, je me souviens, c’était hier.
Son paréo, le nœuds sur son maillot, légère.
Elle dansait sur le sable et dans l’eau, hier,
Et maintenant, un veau, grasse et mégère.

Francoisetfier (Septembre 2008)
P.S.: Ce n'est pas autobiographique, la miss me tuerait si elle le lisait...

Elle lit


Lecture et peinture, première mise en ligne par francois et fier de l'Être.

Elle lit,
Un gros recueil de vélin blanc posé sur sa robe d’organdi.
Elle vit,
Dans un jardin de rose, assise sous un grand chêne à l’abri.
Elle lie,
D’un doigt rêveur une mèche de cheveux décolorés, blondis.
Elle vit,
Le temps, les saisons qui passent comme un songe, une rêverie.
Elle lit,
Vingt minutes, le monde au quotidien dans un métro empuanti.
Elle vit,
Dans le champs de béton perdue dans une banlieue décrépie.
Elle lie,
D’un doigt rêveur les lacets fermant sa besace avachie.
Elle vit,
Le temps, les saisons qui passent comme un songe, une rêverie.

Francoisetfier(12/10/2008)

Etoile de vert.


Etoile de vert. , première mise en ligne par Merlechanteur.

Leurs amours et leurs émois
sont partis se mêler aux étoiles
Brillent et butinent dans le soleil.
Parcelles d'or et poussière de vie.

Téléchargé par Merlechanteur le 20 jun 10 à 8:33 (CET).

Coquelicot.. pour moi, symbole de vie ..

Si tu te crois battu, tu le seras..
Si tu n’oses pas, tu n’auras rien..
Si tu veux gagner, mais si tu t’en crois incapable,
Il est presque certain que tu ne gagneras pas.

Si tu crois que tu vas perdre, tu es perdu,
Car, dans le monde, on se rend compte
Que le succès dépend de la confiance en soi..
Tout dépend de notre état d’esprit.

Les batailles de la vie ne sont pas gagnées
Par les plus forts, ni les plus rapides,
Mais par ceux qui croient en eux...

En pensant toujours :

"JE PEUX"

(Auteur inconnu)


23/05/2010

Téléchargé par Bernadette douceur le 20 jun 10 à 11:27 (CET).

Réponse de G.BRASSENS à J.BREL,sur la MORT.

PV Nikon 801S, Ilford HP5.

Pour Sophie < photographie, qui attend la suite.

Les QUAT' Z'ARTS.

On descendit la bière et je fus bien déçu
La blague maintenant frisait le mauvais goût
Car le mort se laissa jeter la terr' dessus
Sans lever le couvercle en s'écriant coucou
Les quat' z' arts avaient fait les choses comme il faut
Le cercueil n'était pas à double fond. Bravo.
G. BRASSENS.(1965)

Téléchargé par Dserge ( absent) le 9 jun 10 à 11:19 (CET).

14 juin 2009 ...


14 juin 2009 ..., première mise en ligne par Philou Philou.

"" Longue comme des fils sans fin, la longue pluie
Interminablement, à travers le jour gris,
Ligne les carreaux verts avec ses longs fils gris,
Infiniment, la pluie,
La longue pluie,
La pluie.
Elle s'effile ainsi, depuis hier soir,
Des haillons mous qui pendent,
Au ciel maussade et noir.
Elle s'étire, patiente et lente,
Sur les chemins, depuis hier soir,
Sur les chemins et les venelles,
Continuelle... ""
extrait de Emile Verharen. Seul un Belge peut l'apréhender ainsi, la pluie !

Téléchargé par Philou Philou le 20 jun 10 à 11:22 (CET).

Piqué au vif


Piqué au vif, première mise en ligne par francois et fier de l'Être.

Je vais me faire tuer mais bon, je dédies celui-ci à ACC dont la grossesse rencontre quelques problèmes.

La Baleine

La baleine est échouée sur le flan,
Sa grosse tête au sable repose.
Oreille attentive écoute l’océan,
De lui est né toutes choses.

Plus que trois jours et trois nuits,
Elle ne conserve dans son sein,
Qu’un doux rêve concret de lui :
Des vagues au creux des reins.

Un jour, Jonas aussi devra sortir,
Quelques fanions agités ne suffiront
À faire naitre un soupir, un sourire,
Dame aujourd’hui haut les cotillons.

Demain, vous userez des mêmes,
À soutenir de sa bouche les voies,
Votre destin est de finir crème
A rendre fort jolie ma foi.

A tant nager voici vos eaux
Qu’elles pardonnent à Nivine
toute les insolences de mes mots
qui des Évents te taquinent.

Francoisetfier (Janvier 2009)

Une grande perche


Marque ta page, première mise en ligne par francois et fier de l'Être.

Sur mon chemin, j’ai croisé bien des lianes,
De celles qui font des hommes des singes
Attirés par la tangente et mes Dianes
n’aimaient que les phares et le linge.

Mais, du haut des faites j’aperçu,
Une belle plante au tronc avantageux
solide, droite et pleine d’autres vertus,
de celles que l’on gagne à partager à deux.

Puis, totalement effeuillé, je l’ai cueilli.
Elle était douce, légère et souple à mon bras,
Soulageant de ses sèves mon dos meurtri,
Ma hampe en main nous partîmes d’un bon pas.

Francoisetfier (10/2008)

Gris souris.


Gris souris. , première mise en ligne par Merlechanteur.

Au gris de midi
Le chat à l'abri
Les souris s'enfuient
Comme le vent et la pluie.

Téléchargé par Merlechanteur le 17 jun 10 à 9:01 (CET).

Butineur ....


Butineur ...., première mise en ligne par Mérantaise.

de fleur au nom ignoré... comme toujours ! c'est une gaillarde me dit mon ami Laurent.... !

"J'appelle poésie cet envers du temps,
Ces ténèbres aux yeux grands ouverts,
Ce domaine passionnel où je me perds,
Ce soleil nocturne,
Ce chant maudit aussi
bien qui se meurt dans ma gorge où sonnent à la volée les cloche de provocation".

Louis Aragon

Téléchargé par Mérantaise le 3 jun 10 à 9:24 (CET)