vendredi 14 janvier 2011

Sur la place

Sur la place, première mise en ligne par francois et fier de l'Être.

Suis-je en retard comme à mon habitude ? N’est-il pas surprenant que celui qui déteste attendre vive sans la moindre montre à son poignet ? De retour dans mon cher parc Saint Pierre où j’aime tant flâner, je réalise seulement maintenant qu’un tapis d’ocres et de roux ondule et m’ouvre une allée sous le souffle frais d’une nouvelle saison. Saviez-vous que la vieille feuille qui se laisse entrainer dans les tourbillons d’un vent de folie loin de son tronc, quelque soit son état de verdeur et la sève qui l’anime encore, conservera la même teinte que lors de sa déchéance ? Celle qui a laissé le temps se glisser sur ses nervures entrainant dans les caresses du vent le souvenir de la jeune vigne, de son attache et de sa prude feuille se retrouve bien nue et rougissante. Hormis la mort, il n’est rien d’inéluctable pour le jardinier prévoyant qui a su abriter de l’hivers dans un petit coin, son arbre. Il ne saurait que conseiller à celui qui craint la rugosité du tronc, l’application d’une de ces huiles de massage parfumées qui ne sont que prétextes à nouvelles caresses et qui réchauffent la sève en son cœur. Est-ce pour cela que j’en ai oublié la rigueur des saisons, ayant libéré le rameau de son écorce habituelle. La vie est belle à qui sait la préserver. « Aussi certains jours paraît, une flamme à nos yeux ». Téléchargé par francois et fier de l'Être le 27 nov 06 à 4:35 (CET).

Grimpette

Grimpette, première mise en ligne par francois et fier de l'Être.

Grimpette Saxo est toujours le premier arrivé. Il faut dire qu'il y a une belle quantité de marches pas toujours très pratiques pour atteindre le haut du Tumulus de l'Eglise Saint-Michel qui permet d'avoir sur Carnac et ses environs une vue magnifique. Je bloggue A chacun ses manies L’un tenant ses écrits, Frappant ses humeurs Directement sous l’éditeur, D’autres religieusement, Bouche mâchonnant La pointe graphité, Semblent hésiter. A gommes et papiers, souris et clavier, je préfère balades et longues promenades, dictaphone en main pour raconter le lendemain. Mes dires se promènent Là où mon chien me mène, Les gens à l’écoute de ce qu’a donné ma route. Puis visitant des amis, Commentant leurs dits, Trouve l’objet du prochain sujet. Francoisetfier(Novembre 2005)

Plein la vue

Plein la vue, première mise en ligne par brigeham34.

Paysages somptueux, nature préservée, la Creuse est une superbe région à visiter pour ceux qui ont envie de calme, de beauté et qui ont le temps de prendre le temps........ L'été de Victor Hugo L'été (titre proposé, ces deux strophes sont un passage d'un long poème sur les saisons, le printemps en particulier) "C'est une fête en vérité, Fête où vient le chardon, ce rustre ; Dans le grand palais de l'été Les astres allument le lustre. On fait les foins. Bientôt les blés. Le faucheur dort sous la cépée ; Et tous les souffles sont mêlés D'une senteur d'herbe coupée".......... Victor Hugo, extrait du poème Laetitia rerum, 1877 (recueil "L'art d'être grand-père") Victor Hugo (1802-1885), Téléchargé par brigeham34 le 2 aoû 10 à 10:39 (CET).

Les ballots

Les ballots, première mise en ligne par brigeham34.

"La voilà ma terre Dressée Comme une frontière La Marche du milieu. Ma terre De sources et de lumière De rocs et de forêts Et cette brume Particulière Que les peintres Capturèrent; Là repose tranquille Tout l'espace du monde Le vert Des landes et des guérets Le bleu Des lacs et des rivières. Christine Guillebaud (Extrait de Terre de Creuse). Téléchargé par brigeham34 le 9 aoû 10 à 9:29 (CET).

si seul...

si seul..., première mise en ligne par vebests.

ils m'ont coupé les ailes à mon pied, des airelles passez les hirondelles la meunière était belle Téléchargé par vebests le 12 jui 10 à 11:11 (CET).

KDO

KDO, première mise en ligne par francois et fier de l'Être.

L’amie février : Rivière diamantine, Tannage de peluche, Soyeux voiles, Capiteux effluves, Mécanisme de ménagerie, Douceurs pondérales, Cultures enivrantes, Exotiques transports, Tu n’aimes, Je t’aime, Tu m’aime, L’aimeras tu ? Francoisetfier(Février 2006)

Aubade pour ma mie

Plongée, première mise en ligne par francois et fier de l'Être.

Pour ma mie, cher amie, J'ai choisi Pour rets Un filet, deux bonnets Pour le voir, un espoir le soir et le matin, du chagrin, Un soutien. Pour la devanture, une garniture en ouverture, Pour les sots. Deux grelots au bas mot. Francoisetfier(Février 2006)

Sourire en coin

Sourire en coin, première mise en ligne par francois et fier de l'Être.

Trompe l'oeil Béo n’a pas bien vu derrière son petit écran, Les fenêtres qui s’ouvrent dans mon couloir. Pour la satisfaire, j’en ai fait des gros plans. N‘oublions pas que comme au miroir, Chacun y voit ce qu’il veut y trouver. Noyé dans ce jaune, les arbres au dos arrondi, La dernière œuvre avant l’ultime maladie. Une toile, des huiles, un plaisir retrouvé, Pouvoir combattre Parkinson encore Une dernière fois avant la mort. L’esprit des vivaces dans un pot, Lien d’amitié tissé au boulot. Souvenir d’une exposition organisée Dans cette proche salle à manger. Cadeau paternel, souvenirs de Metraux Tiraillé par une petite faim, Echangés contre un bout de pain A Strasbourg Saint Denis dans le métro. Francoisetfier(Mars 2006)

Après-midi mauve.

Après-midi mauve. , première mise en ligne par Merlechanteur.

Notes fraîches et cristallines Comme une musique légère Accords d'ombre et de clarté Et la lumière comme diapason. Téléchargé par Merlechanteur le 8 aoû 10 à 10:45 (CET).

quand les vaches errent

quand les vaches errent, première mise en ligne par vebests.

sur ton eau, berge je me mire et goûte les caresses du zéphyr avant que vous me tanniez le cuir de la Loire je me fais plaisir Téléchargé par vebests le 8 aoû 10 à 1:27 (CET).

Ma Loire

folies de Loire, première mise en ligne par vebests.

Ma Loire je suis né dans ton lit j'ai poli mes blouses sur tes bancs curieux, un jour je suis parti faire ma vie comme ils disent et aussi deux beaux enfants en prime glaner pas mal d'ennuis je suis revenu, tout ça c'est fini comme toi je me suis assagi je suis ton cours un peu endormi avec tout au fond un brin de folie tu vois, j'aime les histoires d'eau Téléchargé par vebests le 3 aoû 10 à 11:27 (CET).

Mont Sainte-Odile

Mont Sainte-Odile, première mise en ligne par mamietherese1.

View of the Alsace plain (France) Téléchargé par mamietherese1 le 16 jui 10 à 1:34 (CET).

Calme elle attend autre départ....


Il est ,des temps, où la mer est tant calme, Que rien ne semble l'agiter ! Qu’elle semble à peine, là ! exister ! Mer est vie ! pourtant ! Vie, sans la mer n’est pas ... ! Mer, est image de vie ... Vie, mer, seules, n'existent pas alors .... Arrivent, petites houles,voire grandes marées.... qui chamboulent tout ! Tout devient différent ! Dan (2010) Téléchargé par Mérantaise (Bonne Année 2011). le 7 aoû 10 à 4:17 (CET).

A toi ma douce

A toi ma douce, première mise en ligne par francois et fier de l'Être.

Pâle encore je le déplore mon Aube se léve brisant mes rêves de noiceures ténues la nuit venue. Son clair sourire chassant le pire. L'oeil s'ouvre et me trouve. Exhaussées priéres de chaude lumière qui partout m'envahi et entier me rempli. Calme présence toute luminecence Mon soleil, mes merveilles. Francoisetfier(Avril 2006)

Coquue

Coquue, première mise en ligne par francois et fier de l'Être.

As-tu vu, trotte menue, ce bon gros escargot dans sa nasse cette limace qui pleure sur sa fleur ? Coque brisée l'encornet, il en bave pour la brave et rumine sa Claudine, puis dégorge tout son orge se farci d'ail les entrailles. Dés demain ce crétin tout coquue sera mon menu. Francoisetfier(Avril 2006)

Comptabilité non analytique.


Les courbes généreuses de mon compte joint Font que bourses pleines je n’ai point. Investissant de grimpante action Le lit portefeuille d’immobilisation Satisfait de voir sur la souche Le trésor passif que je touche. J’entrepris délicats placements M’accroissant doucement Ne m’épargnant dans l’opération J’opérais une lente fusion. Point des chèques et retraits Ni pertes d’intérêts, J’oubliais toutes retenues Dévidant d’actifs revenus, Part un capital dépôt. Après lavement fis qu’eaux, A mon crédit je solde épuisé Indice d’y avoir trop puisé Ah ! son bénéfice. Francoisetfier(Avril 2006)

Rêverie aux reflets carrés!

Rêverie aux reflets carrés!, première mise en ligne par Fluorine.

...Petit délire avec la photo précédente, par jeu. En vous souhaitant, bientôt, un bon week-end, estival si possible.... Retour sur Flickr vers le 17 août. ...Fluorine rêve que ses roses se penchent sur un étrange miroir déformant, ou mieux... ...que ses roses se reflètent dans l'eau claire, ridée par la brise, d'un petit bassin.... "Faut pas rêver"!....... ;-))) Téléchargé par Fluorine le 5 aoû 10 à 11:14 (CET).

Rêve d'eau.

Rêve d'eau., première mise en ligne par Merlechanteur.

Rivière au coeur d'argent Et au murmure enrobé d'or Elle n'ose pas dire où elle s'en va Dans son lit où dorment les fées. www.youtube.com/watch?v=J_36x1_LKgg Ravel - Jeux d'eau. Téléchargé par Merlechanteur le 5 aoû 10 à 4:08 (CET).

Brin de laine

perle, première mise en ligne par francois et fier de l'Être.

Jeune, je voyais l'amour amène, fragile et ténu comme un brin de laine, animal doux et chaud. Un filet léger, une seconde peau pour le poisson épris. Mais, plus tard, j'ai compris que sur ce lien tendu, le filet s'est resseré lui faisant une tenue de plumes et d'écailles tressées Un haume de confort colmaté de petits renforts de ces riens à foison collés sur notre toron comme milliers d'aimants sur un coeur de diamant. Francoisetfier(Juin 2006)

Roses trémières sur le déclin..

Roses trémières sur le déclin.., première mise en ligne par Fluorine.

Le soleil abaissé du soir, Jaune et luisante renoncule, Semble glisser, au crépuscule, De quelque pomme d'arrosoir. Il semble se mêler au sable, Aux stores de paille, au gazon, Au vitrage de la maison Dans une ardeur inextricable. L'air est fumant, sourd, fructueux; L'affolement joyeux des mouches Enflamme les suaves bouches Des narcisses voluptueux. Le frelon noir, plein de lumière De cils, de soie et de velours, Tombe d'un balancement lourd Au cœur de la rose trémière. Et la guêpe semble vouloir Faire une couture dorée A la molle étoffe azurée Du chaud, du clair, du tendre soir. Anna de Noailles

M'amuse

un_champ_de_tulipe, première mise en ligne par francois et fier de l'Être.

Lorsque la muse me manque Alors j’ouvre ma banque. Une simple caisse de bois Pleine de trucs rien qu’a moi. Une brassière à pois Pour bébé d’un mois, Par un ruban serrées, Des lettres parfumées Adressées à un militaire Par une future mère. Leur premier présent symbolisé Par quelques mots griffonnés Sur l’image désuète D’une petite étiquette. La sangle déchirée Qui jadis retenait, Les ouvrages étudiés Par un jeune benêt. Le certificat plié Et la croix d’argent D’un petit communiant Qui c’était confirmé ! Et pêle-mêle tout au fond, Un couple en photomatons, Un crâne en porte-clefs D’un squelette étêté. Une grosse montre bracelet A l’aiguille désaxée, Un loup, une encre de chine, La première page d’un fanzine. Quelques sous percés, Un scoubidou pas terminé, Un pagne panthère de tarzan, Un rollot, rouleau de zan, Une autre bande dessinée De Marvel, l’homme araignée. Un ticket de métro poinçonné D’un pisseux jaune délavé. Le miracle enfin s’opère Je sais de quoi vous parler De celui que l’on oblitère Ce rectangle retrouvé. Francoisetfier(Juin 2006)

Violon de l'Ile de White


Du violon, je couche la silhouette Sur ce vélin, des pieds à la tête. Puis entre les courbes, dessine l’âme Triangle alangui qui te fait femme. Pour fidèle à tes yeux et ta pudeur Deux arcs frangés en ferme la lueur. J’ouvre ta bouche d’un Ô taquin, Et trace d’un trait un nez mutin. Sans clef, je gomme les vocales Mais laisse au menton l’ovale. Cou coup gracile à ma main, Il en faut deux pour les seins, Puis trois rondes auréoles Comptant le nombril alvéole. Je ne puis laisser à nu ce corps, Je mêle le lait, le carmin et l’or Peinant sur l’inégale carnation. Ce n’est pas fidèle représentation De ta beauté qui sommeille Mais en moi le désir s’éveille De jouer à prendre la hampe Tendre l’archer, éteindre la lampe. Ainsi donc grave mirliton Quelques vert avant l’action. Francoisetfier(Juin 2006)

Bouquet aux senteurs de Provence

Bouquet aux senteurs de Provence, première mise en ligne par philippe04.

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. ,, première mise en ligne par Merlechanteur.

Un petit vent qui se levait En même temps qu'il écrivait Effaça sans plus de langueur Sa ponctuation de nuages Sous un soleil entre parenthèses. Téléchargé par Merlechanteur le 29 jui 10 à 9:02 (CET).

Coeur menthe à l'eau.

do Coeur menthe à l'eau. , première mise en ligne par Merlechanteur.

L'ombre même n'est qu'un essor Extatique des âmes blanches Vers les clartés qui se transposent Et les rayons calmés reposent Sur les bouches des lilas d'or. Téléchargé par Merlechanteur le 1er aoû 10 à 8:16 (CET).

Dans le coton.

Dans le coton. , première mise en ligne par Merlechanteur.

Dans le flot de gaze et de soie L'âme y glisse en levant son aile C'est comme une fuite éternelle C'est comme un éternel retour. Téléchargé par Merlechanteur le 25 jui 10 à 11:51 (CET).

Fleur de tournesol

Fleur de tournesol, première mise en ligne par Domi Rolland.

Délicieuse fleur, qui m' indique la direction du Soleil. Elle est vraiment Cool Domi Téléchargé par Domi Rolland le 15 aoû 09 à 5:51 (CET).

Génie des alpages.

Génie des alpages., première mise en ligne par Merlechanteur.

La plaine murmurante Revêt sa robe étoilée Comme une liqueur subtile L'air qui du sol distille Mire sa splendeur mourante Sur l'habitant qui s'attarde. Téléchargé par Merlechanteur le 27 jui 10 à 9:57 (CET).

Mille milliards

sumi-e_La_fourmis_BW, première mise en ligne par francois et fier de l'Être.

Voici venu le temps De l’orge de printemps. La coupe des escourgeons, Nous noirci les clairs tons De bêtes d’orage en quête De chaleur, des pieds à la tête. Et l’on s’arme de citronnelle, Serpentins collant à la tonnelle, Lumière bleutée au couchant, Moustiquaire de porte aux battants. On enivre, de vinaigre ou de bière Limace, abeille, guêpe et épière On invite en ces lieux la demoiselle Qu’elle chasse comme une oiselle, Les importuns rampants ou volants, Les inoffensifs comme les piquants. On prie, aux élytres points d’âge Du bon Dieu la bête à carnage. Point l’amante toute religieuse, La diablesse aux palpes plumeuses. Chenilles, fourmis et pucerons Mouches, asticots et papillons, Sauterelle, doryphore, diptère, Larves, libellules, coléoptère, Termites, criquets et grillons, Bombix, panorpes et charançons, Moustiques, balanins, tabanides, Puces, acridiens, empidides, Punaises, lucanes, hannetons, Odonates, cochenilles, bourdons, Blaberas, Abeilles, carabus, Blattes, perlides, abagus, Drosophile, acariens, agrions, Collemboles, podisma, frelons, Criocère, scarabées, courtilière, Cigales, réduves, Ephéméres. Je ne veux plus de ça chez moi. Francoisetfier(Juillet 2006)

zen

zen, première mise en ligne par francois et fier de l'Être.

J'ai modifié le cadrage d'une autre photo pour mettre en valeur ce petit arbre seul dans la brume que l'on apperçoit au loin derrière les deux iles. Le seul éclairage provient des activités nocturnes de la ville qui entourre l'étang, Amiens. Mes nuits Un vent calme et doucereux Charrie un silence délicieux. Je sèmes mon regard Fatigué mais ludique Sur tes paupières pudiques Une ombre, un fard, Qui voile les combats De suant et tendres ébats. Croise de déchirants phares Pressés ou erratiques Derniers piliers de bar Et femmes lubriques. Aveugle que son prétexte Traine en bout de laisse Dictant le prochain texte Sans même une caresse. A l’oreille susurre Barbara, Le joli temps du lilas Mais de pierre est le jardin Où nous errons serein bien loin du brumeux Precy de l’activité et des soucis des bruyantes artères vidés d’où me vienne les idées et bercé par sa gouaille il faut rentrer, je baille. Francoisetfier(Octobre 2006)

asexuée

asexuée, première mise en ligne par francois et fier de l'Être.

Glaise, pâte à modeler d’un zeste de culpabilité. Il pique le bonhomme on le lisse et le reforme. Une pression au centre, et rentre le ventre, d’un doigt agile pétrit de salive et de mépris. Marche droit petit soldat, surveille ton nez de bois, une larme, un sourire par ci Pas de ceci-cela en chirurgie. Et toujours il a bon dos la révolte et le macho. Que puis-je te faire ? Comme d’habitude : te taire. Francoisetfier(Janvier 2007)

L'aimant et l'amante, champ magnétique


En tous lieux vécus, un esprit reste, le mien Oh toi ciel, jour de ma lumière, soit témoin. Oh toi eau pure du lac, soit veines de mes prières. En mon corps ému, des lieux restent, les vôtres. Oh vous arbres, fleurs d'un temps, soyez clément Oh vous nature d'un monde, restez champs magnétiques, Nuages, molécules d'un air qui étaient miennes, votre aimant. vmestresantana du haut du lac de Paranoá (Brasilia 2010) modèle : Cris Téléchargé par vmestresantana le 22 jui 10 à 6:43 (CET).

Impression lointaine (petit morceau d'une photo)...


...D'où le flou.... Les tournesols (Jean-Ferrat). www.youtube.com/watch?v=L7mt9x091uo Mon prince noir et famélique Ma pauvre graine de clodo Toi qui vécus fantomatique En peignant tes vieux godillots Toi qui allais la dalle en pente Toi qu'on jetait dans le ruisseau Qui grelottais dans ta soupente En inventant un art nouveau T'étais zéro au Top cinquante T'étais pas branché comme il faut Avec ta gueule hallucinante Pour attirer les capitaux [Refrain] : Mais dans un coffre climatisé Au pays du Soleil-Levant Tes tournesols à l'air penché Dorment dans leur prison d'argent Leurs têtes à jamais figées Ne verront plus les soirs d'errance Le soleil fauve se coucher Sur la campagne de Provence Tu allais ainsi dans la vie Comme un chien dans un jeu de quilles La bourgeoisie de pacotille Te faisait le coup du mépris Et tu plongeais dans les ténèbres Et tu noyais dans les bistrots L'absinthe à tes pensées funèbres Comme la lame d'un couteau Tu valais rien au hit-parade Ni à la une des journaux Toi qui vécus dans la panade Sans vendre un seul de tes tableaux [Refrain] Dans ta palette frémissante De soufre pâle et d'infini Ta peinture comme un défi Lance une plainte flamboyante Dans ce monde aux valeurs croulantes Vincent ma fleur mon bel oiseau Te voilà donc Eldorado De la bourgeoisie triomphante Te voilà star du Top cinquante Te voilà branché comme il faut C'est dans ta gueule hallucinante Qu'ils ont placé leurs capitaux [Refrain] Téléchargé par Fluorine le 21 jui 10 à 3:11 (CET).

Un curieux.

Un curieux. , première mise en ligne par Merlechanteur.

Ce n'était presque rien, au soleil d'améthyste Des frôlis d'âme en longs regards croisés De la douceur fondue en gouttes de baisers Une étreinte de coeurs, sur les sens apaisés. Téléchargé par Merlechanteur le 19 jui 10 à 9:23 (CET).

Trois vers

relief, première mise en ligne par francois et fier de l'Être.

Il se jette à l’eau Le timide se voit Sans balles et sans bulles Pert, sonne et s’accroit Il se jet, allo Parle de soi Cent balles et sans bulles Personne aux abois Il se jet à l’eau Verre sonne aux arts boit Cent balles et cent bulles Pas drôle, je crois. Il se jette à l’eau Et ses paroles se noient S’emballent et s’émullentt Personne ne le croit Il se jette à l’eau La personne se noye Sans balle et sans bulle Timide aux abois Il se jet à l’eau La personne boit Sans balles et cent bulles Par rôle je crois Il se jette à l’eau Personne n’a le choix Sang balle et sang bulle Par l’ordre et la loi Francoisetfier(Septembre 2007)

Des ors et des moirés


Moires aveugles sur l'or tissé moiré depuis lors, plissé mort dorée, elle s'est lassée de l'automne mordorée. Francoisetfier(décembre 2007)