Le Soleil et la Rose (Isabelle Lardy)
Au bord du chemin, adossé à une treille
Pousse un charmant rosier nommé Pierre de Ronsard
Dont la fleur nacrée à l'éclat de vermeil
Embaume tout l'air d'un délicieux nectar.
Le soleil, je crois, s'est épris de la rose.
Ebloui par la grâce de sa perfection,
Il la veille sans cesse, depuis qu'elle est éclose
Lui offrant la caresse de ses tendres rayons.
Préférant se cacher plutôt que la brûler
Aux heures les plus chaudes des beaux mois du printemps
Et maudissant le jour des cîmes enneigées
Où, transie, elle endure seule un froid glaçant.
La rose, ravie de son auréole d'or,
S'ouvre alors, dévoilant des jupons de friponne
Un coeur frémissant et bien d'autres trésors.
A cette ardente passion, elle s'abandonne !
lundi 16 mars 2009
L'ENCHANTEMENT*******
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