Flottez, soleils des nuits, illuminez les sphères ;
Bourdonnez sous votre herbe, insectes éphémères ;
Rendons gloire là-haut, et dans nos profondeurs,
Vous par votre néant, et vous par vos grandeurs,
Et toi par ta pensée, homme ! grandeur suprême,
Miroir qu'il a créé pour s'admirer lui-même,
Echo que dans son oeuvre il a si loin jeté,
Afin que son saint nom fût partout répété.
Que cette humilité qui devant lui m'abaisse
Soit un sublime hommage, et non une tristesse ;
Et que sa volonté, trop haute pour nos yeux,
Soit faite sur la terre, ainsi que dans les cieux !
Extrait de l'INFINI DANS LES CIEUX**********
ALPHONSE DE LAMARTINE*************
jeudi 28 août 2008
************LE CREPUSCULE DES ROIS************************
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire