Ma demoiselle, je vous ai vu près des étangs,
Avec vos sœurs vous dansiez en virevoltant.
Mademoiselle, le soleil irisait votre robe bleue,
Dessinant votre corps souple et onduleux.
Est-ce le vent qui vous entraine loin de mes chants ?
Ma demoiselle, vous promeniez votre jeunesse,
L’antre de l’un ou l’autre les quittant sans cesse.
Mademoiselle, vous moquiez votre amoureux,
De lui préférant le luxe, l’incertitude et les jeux.
Est-ce le vent qui vous entraine loin de mes champs ?
Ma demoiselle, à d’autres vous donniez vos faveurs,
Et moi, vous m’échappiez et me fuyez avec pudeur.
Mademoiselle, vers vous j’avais la main tendue,
Mais jamais, jamais vous ne vous y êtes rendue.
Est-ce le vent qui vous entraine loin des méchants ?
Ma demoiselle, pourquoi maintenant m’effleurer,
D’un si chaste, d’un si doux, d’un tendre baiser.
Mademoiselle, servant, je ne suis plus le vôtre,
Car mon maitre désormais j’en aime une autre.
Est ce le vent qui vous entraine loin de céans ?
Vous étiez belle, aujourd’hui c’est elle
Est-ce le vent qui vous entraine, mademoiselle ?
Téléchargé par francois et fier de l'Être le 11 sep 07 à 1:44 (CEST).
samedi 19 avril 2008
Belle demoiselle
aaaaaaaaaaaaaaaaa
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