À 86 ans je ne suis plus jeune. Je me repose et tout en me reposant, je regarde passer la foule des humains qui court après le plaisir, l'argent, le prestige.
Moi je veux vanter les joies simples de l'existence, celles qui sont à la portée de tous.
Je me déplace plus difficilement, mais je songe à la joie que l'on éprouve à marcher sur une route de campagne,
à flâner le long d'un ruisseau ombragé en observant la nature dans ses plus beaux atours.
Je n'entends guère, mais je me souviens de la joie ressentie à entendre la voix d'un être cher, le rire des enfants qui jouent, le tintement d'une cloche au loin.
Ma vue baisse, mais je me rappelle le plaisir de lire une lettre, un livre. Je songe qu'il fait bon admirer le jardin avec sa profusion de couleurs et sa luxuriance; s'attarder le soir à savourer la somptuosité de soleil couchant; ou encore, par-delà la vallée, regarder cette belle terre labourée qui bientôt deviendra un océan mouvant de blé doré.
Je me souviens de tous ces repas préparés avec soin et servis dans la bonne humeur. Une grande paix habite
en moi. Je vois la vie avec des lunettes roses!
J'espère être accueillie au bout du chemin par Maman Marie et son Fils Jésus.
Georgette Sabourin
samedi 1 décembre 2007
Propos d'une aînée...
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François et fier de l'Être
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