© fde, 2006
ô pale Ophélia! belle comme la neige!
Oui tu mourus, enfant, par un fleuve emporté!
-- C'est que les vents tombant des grands monts de Norvège
T'avaient parlé tout bas de l'âpre liberté;
C'est qu'un souffle, tordant ta grande chevelure,
A ton esprit rêveur portait d'étranges bruits;
Que ton coeur écoutait le chant de la nature
Dans les plaintes de l'arbre et les soupirs des nuits.
A. Rimbaud
Téléchargé par François
jeudi 20 décembre 2007
Ophélia §
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire