Au passage je me retourne
J'adore les bouleaux
Pour eux, mes yeux se détournent
Tellement je les trouve beaux
L'écorce, cette pelure qui se détache
Qui tout doucement se déroule
Sans que personne ne l'arrache
D'un processus naturel découle
Cette seconde peau à la relève
Ces traces laissées par sa mutation
Pendant tout ce temps il s'élève
Personne ne lui fait la leçon
Il grandit blanc, beau et fier
Toujours plus haut, toujours nouveau
Faisant fi de ses petits travers
Il a de la classe le bouleau
Si l'enfant pouvait en faire autant
Laisser glisser sa pelure blessée
Ce jusqu'à devenir serein et grand
Ensevelir ses blessures passées
Ne jamais connaître l'amertume
Vivre en harmonie avec sa vie
Son coeur jamais dans la brume
Puisque le mal serait détruit
Enfant, adolescent, adulte
Fini le mal, les mauvais karmas
Que des mauvaises choses ne résulte
L'évolution sans tous ces combats
Viser très haut, viser la lune
Si jamais tu ne réussis pas
Ce ne serait pas mauvaise fortune
Puisque dans les étoiles tu aboutiras
(Sue 2007)
Shoot for the moon.
Even if you miss you’ll land among the stars.
(Merci France Lauriault)
vendredi 5 octobre 2007
Scène d'automne!
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