Chair molle et visqueuse,
Les bords se rétrécissent
Aux frémissements des pics.
Chair plutôt gélatineuse,
Epaisse et molle,
Engorgée d'eau salée,
Les comparaisons échappent
Aux représentations grasses
Et généreuses.
Coquille dure
Et pierreuse des roches marines,
Aux couleurs incertaines.
La blancheur nacrée force le respect
Des goûts les plus divers.
Son goût lui fait les honneurs
Des tables festives
Que l'on sert sur plateau.
Citronnée elle se fait rétive,
Mâchée elle devient digestive.
Libérée de sa coque emprisonnée,
On la sent, on la mange,
Avant d'y penser.
Et si l'huître n'était coquine,
Se laisserait-elle glisser,
De la bouche au toboggan buccal,
Avant d'être suquée par l'estomac affamé ?
Amélie AVERLAN
http://poesie.webnet.fr/vospoemes/589/3081.html
vendredi 19 octobre 2007
L'huître
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