Un jour une femme, une mère
A cru agir au mieux en restant
Des jours de pluie, de guerre
Des bons, des mauvais moments
Des années à taire ses peurs
À s'engouffrer dans l'espérance
À s'engourdir pour un bonheur
Qu'elle retirait de ses souffrances
Rester signifiait la famille
Papa, maman et ses petits
Rêve d'enfant, de petite fille
Se marier c'était pour la vie
Et puis un jour elle est partie
Adieu son beau conte de fée
Ses rêves furent ensevelis
Et avec eux elle a sombré
Dans ce devoir de protéger
Tout est permi, sauver des vies
Et sortie sans se retourner
Elle a enfoui tous ses soucis
Tel un volcan qui lance un cri
Qui rejette en ébulition
Son ventre grouille d'interdits
Car il a raté sa mission
Des élans émanent de son corps
Des émotions trop retenues
Ses tripes semblent mises à mort
Comme si son être était déchu
Tout ce dont elle a tant rêvé
Défile dans son quotidien
Et ce bonheur tant espéré
Ne sera jamais pour les siens
Elle songe â la guerre et ses maux
Cela n'efface pas sa peine
Aux alentours d'elle tout est beau
Mais son sang gèle dans ses veines
Quelqu'un connaît le mot magique
Qu'elle chasse enfin ses exigences
Famille n'est pas que magnifique
Qu'elle se contente de sa chance
(Sue 2008)
vendredi 6 juin 2008
Protéger!
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