Alors, sur ses rivages, la mer obscure,
Comme lisant dans ma pensée, la mer bougea.
Grave, elle recouvrit le sablle sans empreinte
Et le sable la but d'une soif infinie.
Elle se retira laissant sa trace humide,
S'arrêta, lourde, à la limite de l'étale ;
Hésitante, le temps d'avoir peur de le perdre,
Et revint lentement s'allonger devant moi.
Louis Brauquier
mercredi 21 mai 2008
poésie / merimages 18
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