Du violon, je couche la silhouette
Sur ce vélin, des pieds à la tête.
Puis entre les courbes, dessine l’âme
Triangle alangui qui te fait femme.
Pour fidèle à tes yeux et ta pudeur
Deux arcs frangés en ferme la lueur.
J’ouvre ta bouche d’un Ô taquin,
Et trace d’un trait un nez mutin.
Sans clef, je gomme les vocales
Mais laisse au menton l’ovale.
Cou coup gracile à ma main,
Il en faut deux pour les seins,
Puis trois rondes auréoles
Comptant le nombril alvéole.
Je ne puis laisser à nu ce corps,
Je mêle le lait, le carmin et l’or
Peinant sur l’inégale carnation.
Ce n’est pas fidèle représentation
De ta beauté qui sommeille
Mais en moi le désir s’éveille
De jouer à prendre la hampe
Tendre l’archer, éteindre la lampe.
Ainsi donc grave mirliton
Quelques vert avant l’action.
mercredi 7 novembre 2007
kiosque à musique le 8 novembre
aaaaaaaaaaaaaaaaa
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François et fier de l'Être
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