Je suis attiré par de douces mélodies
qui n’ont aujourd’hui aucune utilité :
le rythme obsolète de l’antique prosodie
qui berce tous les mots d’une musique oubliée.
Vois-tu, confident, à chacun sa manie ;
Il est des quidams qui ne pensent qu’à courir
après le succès, qui ne souffre l’avanie,
donnant pour cela leur vie sans défaillir.
Je suis obligé de servir la technique,
-le corps exigeant son viatique quotidien-
payer mon écot à cette nymphe sardonique.
Mais j’ai mon salut – et à cela j’y tiens- :
régler l’harmonie s’un sonnet, sa musique,
suprême jouissance des poètes anciens.
jeudi 1 mars 2012
Sonnet : Mon salut (3)
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