vendredi 29 février 2008

Étoiles volant dans la lumière d'un soir d'avril

Loin des villes et
Loin du monde,
L'instant s'éteint,
Et la lumière en l'avalant.

Onnezies, Belgium

jeudi 28 février 2008

Fallait pas me chercher

Fais péter la lumière,
Appuie où il faut pas.
Comprenne qui pourra.

Onnezies, Belgium

mercredi 27 février 2008

la foule


la foule, première mise en ligne par francois et fier de l'Être.

...
Emportés par la foule qui nous traîne
Nous entraîne
Écrasés l'un contre l'autre
Nous ne formons qu'un seul corps
Et le flot sans effort
Nous pousse, enchaînés l'un et l'autre
Et nous laisse tous deux
Épanouis, enivrés et heureux.
...
Extrait de "La foule" Paroles: Enrique Dizeo adapt fr : Michel Rivgauche. Musique: Angel Cabral 1953
Titre original: "Amore de mis amores"
© Editions Métropolitaines

mardi 26 février 2008

LE BLEU DU COEUR.....


LE BLEU DU COEUR....., première mise en ligne par baratineuse1947.

SI TON COEUR ETAIT UN VOLCAN,
COMMENT PEUX-TU ESPERER QUE,
LES FLEURS S'EPANOUISSENT DANS
TES MAINS?????????
EXTRAIT de "Le calligraphe,le poète et la PAIX....
KHALIL GIBRAN.....

lundi 25 février 2008

Bord de mer


Bord de mer, première mise en ligne par Minacat.

Voici le magnifique poème que Michel Johann Lefranc a écrit pour accompagner cette photo :

Ils marchaient sur la plage

Après de longs mois
Ils retrouvaient la mer
qui leur parut
grandie
plus intense

longuement ils la caressèrent
comme une amie
trop longtemps absente

Autour d'eux
une brise exigeante filait
exhortait la lumière
et chamboulait le paysage

Une marée de nuages
remonta le ciel
dépeigna les herbes
et rebroussa les sables

Une couleur colère-joie
des éléments
naquit
qui étendit
soudain
l’univers
et créa
comme le début
d’un nouveau monde

Ils ne rentrèrent jamais dîner.

dimanche 24 février 2008

.


., première mise en ligne par fred.c.fred.

.
hommage à Alessandro Baricco

samedi 23 février 2008

Il est de doux ouragans dans le monde


Il est de doux ouragans dans le monde, première mise en ligne par Minacat.

Il est des vents
Différents du vent
Qui font savoir qu'il existe un autre côté à la vie

Il est des bises
Qui ébranlent les quotidiens trop quotidiens
Tout comme un geste qui parvient à toucher
Juste là au centre de légèreté/gravité d'un être

Des bourrasques qui laissent
S'envoler ceux qui ne sont plus trop attachés
Et les font planer
Entre terre et ciel

Il est des cyclones de magnitude 7
Qui tendrement définitivement
Dévastent d'un coup
Des pans de vie usée
Et redonnent chance

Il est de doux ouragans dans le monde
Qui ne font se déplacer
Aucune population
Sauf quelques amoureux

Qui font monter le niveau des océans du coeur
et se plier les palmiers des incertitudes
Emmurer le secret des amours.

Michel Johann Lefranc

vendredi 22 février 2008

UNE ROSE.....


UNE ROSE....., première mise en ligne par baratineuse1947.

ON ARRANGE ET ON COMPOSE
LES MOTS DE TANT DE FACONS,
MAIS COMMENT ARRIVERAIT-ON
A EGALER UNE ROSE??????
SI ON SUPPORTE L'ETRANGE
PRETENTION DE CE JEU,
C'EST QUE,PARFOIS,UN ANGE
LE DERANGE UN PEU.....
EXTRAIT DE"VERGERS"..
RAINER MARIA RILKE.......

jeudi 21 février 2008

Tu seras un homme...


Tu seras un homme..., première mise en ligne par Minacat.

Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir,
Si tu peux être amant sans être fou d’amour ;
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre
Et , te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;

Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles,
Sans mentir toi-même d’un mot ;
Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les Rois
Et si tu peux aimer tous tes amis en frères,
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ;

Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur
Rêver, sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser, sans n’être qu’un penseur ;
Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu peux être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral ni pédant ;

Si tu peux rencontrer triomphe après défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront ;
Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui vaut bien mieux que les Rois et la Gloire,

Tu seras un Homme, mon fils.

Rudyard KIPLING

mercredi 20 février 2008

M'envoler vers toi


M'envoler vers toi, première mise en ligne par Minacat.

Il faut fuir
Il faut fuir
Les hommes ont fait un trou dans la coque
Un gros gros trou

Les machines commencent à ralentir
Le navire à tourner en rond

ça commence à fuir de partout

Alors il faut fuir
Fuir avant qu'il ne soit trop tard
Même s'il est déjà trop tard
Pour réveiller les fumeurs de centrales
Les vidangeurs de sous-sols
Les cambrioleurs de rêves

Les briseurs d'espoir

Ils n'en ont rien à cirer de leurs enfants
D'ailleurs
Ils n'en voulaient pas
Ils n'en ont fait que parce que ça se faisait

Comme par hasard on n'a pas prévu
Les embarcations de sauvetage
Les radeaux d'infortune
ça aurait coûté trop cher

Donc plus question d'attendre

La gite est trop forte

Alors plutôt que de passer par-dessus bord
Jetez-vous hors de notre terre
Jetez-vous dans l'univers
Encélestez-vous

Y aura bien
Sans hasard
Une bonne terre bien saine
Qui passera par là
Pour nous accueillir

Michel Johann Lefranc

mardi 19 février 2008

Fuir


Fuir, première mise en ligne par Minacat.

Il faut fuir
Il faut fuir
Les hommes ont fait un trou dans la coque
Un gros gros trou

Les machines commencent à ralentir
Le navire à tourner en rond

ça commence à fuir de partout

Alors il faut fuir
Fuir avant qu'il ne soit trop tard
Même s'il est déjà trop tard
Pour réveiller les fumeurs de centrales
Les vidangeurs de sous-sols
Les cambrioleurs de rêves

Les briseurs d'espoir

Ils n'en ont rien à cirer de leurs enfants
D'ailleurs
Ils n'en voulaient pas
Ils n'en ont fait que parce que ça se faisait

Comme par hasard on n'a pas prévu
Les embarcations de sauvetage
Les radeaux d'infortune
ça aurait coûté trop cher

Donc plus question d'attendre

La gite est trop forte

Alors plutôt que de passer par-dessus bord
Jetez-vous hors de notre terre
Jetez-vous dans l'univers
Encélestez-vous

Y aura bien
Sans hasard
Une bonne terre bien saine
Qui passera par là
Pour nous accueillir

Michel Johann Lefranc

lundi 18 février 2008

un petit poisson...


un petit poisson..., première mise en ligne par * MOULICH *.

un petit poisson...
mais comment s'y prendre

Un petit poisson, un petit oiseau
S'aimaient d'amour tendre
Mais comment s'y prendre
Quand on est dans l'eau
Un petit poisson, un petit oiseau
S'aimaient d'amour tendre
Mais comment s'y prendre
Quand on est là-haut

Quand on est là-haut
Perdu aux creux des nuages
On regarde en bas pour voir
Son amour qui nage
Et l'on voudrait bien changer
Ses ailes en nageoires
Les arbres en plongeoir
Le ciel en baignoire

Un petit poisson, un petit oiseau
S'aimaient d'amour tendre
Mais comment s'y prendre
Quand on est là-haut
Un petit poisson, un petit oiseau
S'aimaient d'amour tendre
Mais comment s'y prendre
Quand on est dans l'eau

Quand on est dans l'eau
On veut que vienne l'orage
Qui apporterait du ciel
Bien plus qu'un message
Qui pourrait d'un coup
Changer au cours du voyage
Des plumes en écailles
Des ailes en chandail
Des algues en paille.

Un petit poisson, un petit oiseau
S'aimaient d'amour tendre
Mais comment s'y prendre
Quand on est dans l'eau
Un petit poisson, un petit oiseau
S'aimaient d'amour tendre
Mais comment s'y prendre
Quand on est là-haut...

juliette greco

dimanche 17 février 2008

Artificiels artifices

J'ai tiré tant d'artifices aux chants de mes fêtes juvénales
que la vue de ton âme à nue et nu l'autre pareil
ne vit comme moi ton du de mon et vermeil,
du baume sur mes cicatrices et pour ma vie de la morale.

samedi 16 février 2008

Soir de lumière


Soir de lumière, première mise en ligne par Minacat.

On est en cette heure
D'une année
En cette heure si précieuse et si rare
Où partout de par la terre
Commence un temps clair
Qui va éblouissant l'âme
Et nourrit d'une paix intérieure
Chaque être

Qu'il soit du désert
D'une colline
De l'océan
Ou d'un arbre
Il accueille
Cette tranquille et grandissante beauté
De ceux
Qui de toutes heures
Ont bien vécu

C'est eux
Qui contrairement aux vents déchaînés des hommes
Ont décidé de répandre
En ce soir si matin
Leurs bienfaits
De lumière

Michel Johann Lefranc

vendredi 15 février 2008

un goût de fin


un goût de fin, première mise en ligne par * MOULICH *.

je ne fus que le réceptacle
d'un désir au corps passager
il faut partir maintenant
c'est la fin du spectacle
un p'tit coeur et puis s'en va
ainsi font les fébriles amants
fuis mon coeur de n'être pas aimé
tu ne fus que le réceptacle
d'un regard qui s'est trompé

il faut partir maintenant

naïla

jeudi 14 février 2008

Rose hivernale


Rose hivernale, première mise en ligne par francois et fier de l'Être.

Que toi, moi, l’un ou l’autre
Vienne un jour à s’évader,
Que ne reste les souvenirs nôtres
À l’un de nous endeuillé,
Maudira t’il le jour et l’heure
Ou ce nous s’est éteint ?
L’instant où de son cœur
A expirer le mot de la fin ?
On dit que le temps apaise
Et demain sèche les pleurs,
Mais si la solitude lui pèse
Oubliera t’il son malheur ?
Verra t’il s’estomper le visage
Dans d’autres bras enserré
Refaisant, tournant la page
Sur un duo maintenant séparé
Vaines les réciproques promesses,
Les murmures d’instants d’intimité
Une fois dite la solennelle messe
Sur les grands serments d’éternité
A moins que l’autre ne s’enterre
Se fige cristallisant à dessein
Les objets sous cloche de verre
Le moindre souvenir en son sein
Sur le chemin endossant fardeau
Continuant la route d’un pas lourd
Mais n’attendant rien de nouveau
Mort, vivant comme au jour le jour.
Qu’il est triste ce petit poème
Reflet de mes idées moroses
Mais la vie n’est pas rose
Pour autant à ceux qui s’aiment.

mercredi 13 février 2008

Augure


Augure, première mise en ligne par Minacat.

L'oiseau
crie
aux sables du silence
olifants amers
pour une âme fugitive
pour une âme murée d'angoisse
pour une âme plus sèche
que l'urne funéraire

L'oiseau dérive
aux arcanes du songe
rosaces violettes
pour une âme terreuse
pour une âme en détresse
pour une âme plus nue
qu'une banquise
au vent polaire

L'oiseau
plonge
aux mers lustrales
héliotropes mystiques
pour une âme désertée
pour une âme insulaire
pour une âme plus creuse
qu'un bois funèbre
jeté dans le Gange.

Hautecombe

mardi 12 février 2008

Le visage


Le visage, première mise en ligne par Minacat.

A chaque instant je crois entendre tes pas (...)
Je suis murée de solitude et ce silence opaque m'inquiète. Voici déjà le crépuscule aux vitraux de la salle d'armes. Quand vient le soir, aux heures de doute et de lucidité, on aime sentir autour de soi les présences ancestrales. La nuit gagne les tapisseries, les coffres, les livres d'heures. Je ne sais pourquoi un absurde pressentiment m'obsède. L'horloge sonne, comme ce coeur qui cogne, à coups sourds, dans ce corps frêle que la pesanteur angoisse. (...)

Que signifie ce retard ? Attendre, tenaillée d'angoisse, attendre et jusqu'à quand ? Seule dans cette salle où telle une alchimiste j'inventais une poétique du songe ! A quoi bon ces métamorphoses ? J'ai peur que le jour sans toi ne se lève. Tout est tristesse d'âme sous les chênes centenaires. (...)

L'horloge sonne. Quand finira ce cauchemar ? A te perdre, je ne te sentirais pas menacé. Mieux vaut l'oubli que cette hantise de mort qui cerne ton visage ! Je déraisonne. Dans un instant tu seras là, avec ton impatience d'enfant. Tu me diras tes doutes, tes révoltes, tes chimères. (...) Et nous fêterons les nuits vertes aux lucioles de l'été ! (...)

Une aube gorgée d'eau et de brumes tente de naître, une aube de Toussaint sur un cimetière abandonné, indécise poussière d'albâtre au goût de cendre qui flotte ainsi qu'un suaire, entre les tombes, dans l'air glauque. C'est l'heure inquiète, échange d'instinctives tendresses qui peuplent les rêves de clair azur, de sables fauves, d'algues vertes, d'océans de feu, de soleils jaune canari et de fabuleuses caravelles à proue de cristal.

Le jour est funéraire. Dans ce monde sans âme, tant de souvenirs conspirent à rendre sensible l'évanescence de la vie. Tout est morne, décor insolite de buis, de croix, de pierres...

Je reste seule, vie dérisoire.

Hautecombe

lundi 11 février 2008

FOR YOU.......


FOR YOU......., première mise en ligne par baratineuse1947.

C'EST POURTANT NOUS QUI T'AVONS PROPOSE
DE REMPLIR TON CALICE,
ENCHANTEE DE CET ARTIFICE,
TON ABONDANCE L'AVAIT OSE.
TU ETAIS ASSEZ RICHE,POUR DEVENIR CENT FOIS TOI-MÊME
EN UNE SEULE FLEUR;
C'EST L'ETAT DE CELUI QUI AIME......
MAIS TU N'AS PAS PENSE AILLEURS.....
EXTRAIT DES"ROSES"
----------------------------RAINER MARIA RILKE --------------------------

dimanche 10 février 2008

Il voulait lui dire


Il voulait lui dire, première mise en ligne par Minacat.

Il voulait lui dire que

Il voulait lui dire que
quand ils se sont unis
la toute dernière fois

il a vu des oiseaux de couleurs
qui rentraient et sortaient
des fenêtres de leur amour
des glycines d'étoiles
qui perlaient en plein jour
des murs sans mur de leur ivresse

Dans la chambre
loin des mots du monde

Dans leur chambre toute claire du bonheur trouvé
leurs mains se sont confondues
tout comme leurs lèvres et leurs rires sans âge

Quand ils se sont unis
cette toute dernière fois

Leurs corps tout épris d'une âme immense

Des feuillages en lumière se sont glissés dans leurs yeux
le parfum du soleil a envahi leurs coeurs

Comme leurs bras sentaient bon
la fougère transparente des éternités

quand ils se sont unis
cette après-midi-là
ce fut
c'est
comme une toute première fois.

Michel Johann Lefranc

samedi 9 février 2008

No interview, no photo §


No interview, no photo §, première mise en ligne par François D. §.

© fde, 2008

Emily Dickinson (1830–86). Complete Poems. 1924.

Time and Eternity



A throe upon the features
A hurry in the breath,
An ecstasy of parting
Denominated “Death”,—

An anguish at the mention,
Which, when to patience grown,
I ’ve known permission given
To rejoin its own.


Un masque sur les traits _
Une accélération du souffle _
Une extase de séparation
Appelée la "Mort " _

Une angoisse au récépissé
Quand devenue patiente,
J'ai su qu'était donnée la permission
De rejoindre ça.

vendredi 8 février 2008

Je te dis je


Je te dis je, première mise en ligne par Minacat.

Je te dis je à toi que j'aime
Parce que tu es plus proche
De moi que moi de moi
Et tu me dis je à moi que tu aimes
Parce que je suis plus proche
De toi que toi de toi
Mais ensemble nous cherchons
Dans nos esprits
Un pronom plus personnel encore
Que ce je qui joue et s'amuse
(au fond) toujours de nous
Et qui n'est jamais vraiment nous.

Michel Johann Lefranc

jeudi 7 février 2008

Le passeur


Le passeur, première mise en ligne par Minacat.

"Qu'attends-tu pour monter à bord, Etranger ? Je sais une terre vierge sans pénitencier ni galère.
Tu méditeras à loisir les bibles de peau de chèvre, les parchemins dormant dans les sables,
Tu connaîtras les nuits chastes du désert, les fièvres bleues et qui sait ? L'angoisse de l'extase...
Dans ce monde sans âme quand commenceras-tu à vivre ?
Ainsi parlait le Passeur prêt à lever l'ancre."

In: Errances solaires
Hautecombe

mercredi 6 février 2008

scrutateurs


scrutateurs, première mise en ligne par francois et fier de l'Être.

Le ciel aigri ce soir,
Il a l’humour bien noir,
More rose est la nuit,
Elle est que tord all.

Annoncées, dix urnes à la mort,
le chêne s’effondre sur un gland
roule et proteste, c’est le sport.
La hauteur ne sied qu’aux grands.

Cons, cannes en son salon,
Poussent le qu’en dira t’on
à défaut d’un cocorico :
« C’est la fin des haricots. »

Chacun se sent l’âme Pithye,
Se flatte de prendre de Cirrha les tours
Mais vienne Plistus baigner alentour
Il n’est point de Solon qui ne crie.

Dans la file, on presse et bouscule,
Chacun veut le siège et sa place,
Le rictus fait alors mille grâces
Pour s’asseoir sur le trône à bascule…

Qu’en dit tu mon bon et fidèle ami ?
Le ciel est bien noir, quand à la nuit
Elle a l’humour rosse et le vent mord
OK, je te suis, tu n’as pas tord.

mardi 5 février 2008

AMARYLLIS


AMARYLLIS, première mise en ligne par baratineuse1947.

Divine Amaryllis,
ton teint brun comme il est fait honte à tous les lys
Ta grace est admirable:
Mais ta vertu qui passe ta beauté,
Dessous le ciel n'a rien de comparable
Que ma fidelité.

Tes attraits sont pareils,
Tes yeux que justement on nomme des soleils,
Ont un éclat semblable

Mais ta vertu qui passe ta beauté,
Dessous le ciel n'a rien de comparable
Que ma fidelité.

Auteur anonyme....

lundi 4 février 2008

Déménagement


Déménagement, première mise en ligne par Minacat.

A la rosée d'un midi
Je suis parti
En emportant ma brosse à dents,
Mes lunettes, une paire de chaussettes,
La maison, le jardin avec son cerisier,
Ma femme avec sa grossesse,
La future fille au pair,
Le mendiant des dimanches,
Le voleur de nuits,
Les voisins amis,
Les ennemis dans un coffre-fort,
Le ciel et les vents pommelés,
Et j'ai tout replanté
Dans une autre vie
A l'autre bout de mon esprit.

Michel Johann Lefranc

www.dailymotion.com/related/3134138/video/x14fb6_ez3kielt...

dimanche 3 février 2008

Le premier rendez-vous


Le premier rendez-vous, première mise en ligne par Minacat.

Quand monsieur le Temps
Un beau jour de printemps
Fait d'une simple enfant
Presque une femme,
Dans le songe bleu
D'un avenir joyeux
Fermant les yeux
Elle soupire au fond de l'âme.

Ah ! Qu'il doit être doux et troublant
L'instant du premier rendez-vous
Où le coeur las de battre solitaire
S'envole en frissonnant vers le mystère.
Vous l'inconnu d'un rêve un peu fou,
Faites qu'il apporte pour nous
Le bonheur d'aimer la vie entière
L'instant du premier rendez-vous.

Un amour naissant
C'est un premier roman
Dont on joue tendrement.
Le personnage
On ne sait jamais
S'il sera triste ou gai,
Mais on voudrait
Vite en ouvrir toutes les pages.

Paroles : Louis Poterat
Musique : René Sylviano

Extrait du film Premier rendez-vous
Interprète : Danielle Darrieux

samedi 2 février 2008

(...)


(...), première mise en ligne par fred.c.fred.

comme le déluge,
avait pris toute la place.
elle est le seul animal sur terre, à avoir dansé un tango
sans musique.

les heures n'ont plus d'emprisent.
et ce sont celles que tu connais.

celles fragiles, sans lumières.
qui habituellement, sont ma terre
de prédilection. mon exile,
sans désert.

et aujourd'hui, elle est revenue.
proclamant l'Empire et leurs Frontières.

je préfère être aveugle, que de finir esclave.. que les Loups la dévore.

-La nuit m'appartient-

vendredi 1 février 2008

La mélancolie


La mélancolie, première mise en ligne par Minacat.

www.dailymotion.com/video/xekpw_leo-ferre-la-melancolie

"C'est avoir le noir
Sans savoir très bien
Ce qu'il faudrait voir
Entre loup et chien
C'est un DESESPOIR
QU'A PAS LES MOYENS
La mélancolie
La mélancolie..."

Léo Ferré