Ami, qui chemines sur la route de la vie
sans autre souci que ta juste pitance,
sachant le chemin rectiligne d’avance ;
ta simple insouciance parfois je l’envie.
Jamais tu ne sais la tourmente du doute,
les nuits d’insomnie à guetter une lueur ?
Jamais ta conscience n’exaspère la douleur
des choix déchirants aux croisées de la route ?
Tu parais, mon ami, être bien dans ta peau ;
goûter les plaisirs même avec insolence ;
laisser l’existence couler au fil de l’eau.
Je dois, dans mon âme, sentir la souffrance
du doute créateur qui m’estampille son sceau
dans la chair. C’est le prix de mon espérance.
jeudi 1 mars 2012
Sonnet : Le doute (5)
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