mercredi 31 octobre 2007

FEUILLES


FEUILLES, première mise en ligne par francois et fier de l'Être.

Tête en l'air et pieds dans la boue

Le pas crisse, étrave
...Dans le tapis de mort doré
Lent, brun des frimas
...Nage heure du brave
Loin des beaux près
...Saoul lève d’un bon pas
Au vent de la rose et
...Feuille à la bruine marine
Gonfle odeur suave
...Écume les basses côtes et
Frémissante narines

mardi 30 octobre 2007

relief


relief, première mise en ligne par francois et fier de l'Être.

Trois vers

Il se jette à l’eau
Le timide se voit
Sans balles et sans bulles
Pert, sonne et s’accroit

Il se jet, allo
Parle de soi
Cent balles et sans bulles
Personne aux abois

Il se jet à l’eau
Verre sonne aux arts boit
Cent balles et cent bulles
Pas drôle, je crois.

Il se jette à l’eau
Et ses paroles se noient
S’emballent et s’émullentt
Personne ne le croit

Il se jette à l’eau
La personne se noye
Sans balle et sans bulle
Timide aux abois

Il se jet à l’eau
La personne boit
Sans balles et cent bulles
Par rôle je crois

Il se jette à l’eau
Personne n’a le choix
Sang balle et sang bulle
Par l’ordre et la loi

lundi 29 octobre 2007

automne


automne, première mise en ligne par francois et fier de l'Être.

Feuille d'automne
Bijou vermeil
Qui tourbillonne
Dans le soleil,
Flambe l' automne
Pourpres et ors
Qui vermillonnent
Tel un trésor.
Feuille dansante
Dans le vent fou
Qui, frissonnante
Tombe à genoux
En la supplique
Des feux mourants,
Mélancoliques
Dans leurs tourments.
Sème l' automne
Sur les étangs
Combien s'étonne
Le cygne blanc
Qui, sous les aunes
S' en va glissant.
L'air monotone
Va s'imprégnant.
Dans les vallées
Au cœur saignant
Taches rouillées
Feuilles de sang,
Les feuilles mortes,
Les souvenirs
Vont en cohorte
Semblant s'unir.
Ces fleurs du rêve
Tombent en pleurs
Avec la sève
D' anciens bonheurs.
Les feuilles mortes,
Leurs parfums lourds
Ferment la porte
De nos amours.

Charlotte Serre - Feuilles d'autonme.

dimanche 28 octobre 2007

THE WHITE LADY


THE WHITE LADY, première mise en ligne par baratineuse1947.

Toutes les roses que je chante
Toutes les roses de mon choix
Toutes les roses que j'invente
Je les vante en vain de ma voix
Devant la rose que je vois....
LOUIS ARAGON.....1959.....

samedi 27 octobre 2007

LA LUMINOSITE


LA LUMINOSITE, première mise en ligne par baratineuse1947.

Le temps aux plus belles choses
Se plait à faire un affront,
Et saura faner vos roses
Comme il a ridé mon front....
Corneille...

vendredi 26 octobre 2007

papier froissé


papier froissé, première mise en ligne par * MOULICH *.

papier froissé
www.dailymotion.com/relevance/search/muse%2C+muscle+museu...

she had something to confess to
but you don't have the time so look the other way
you will wait untill its over
to reveal what you've never shown her
too little much to late

too long trying to resist it
you've just gone and missed it
its escaped your world

can you see that i am needing and begging for so much more
than you could ever give
i don't want you to adore me
don't want you to ignore me
when it pleases you
i'll do it on my own

I have played in every toilet
but you still want to spoil it
to prove i've made a big mistake

too long trying to resist it
you've just gone and missed it
its escaped your world

can you see that i am needing and begging for so much more
than you could ever give
i don't want you to adore me
don't want you to ignore me
when it please you
i'll do it on my own
i'll do it on my own

Muse

jeudi 25 octobre 2007

THE LADY BUTTERFLY


THE LADY BUTTERFLY, première mise en ligne par baratineuse1947.

L'amour est un mot
de lumière,écrit par
une main de lumière,
sur une page de lumière.......

KHALIL GIBRAN.

mercredi 24 octobre 2007

UNE HISTOIRE


UNE HISTOIRE, première mise en ligne par baratineuse1947.

Dans un grand jardin,une jolie fleur....
Avec un coeur jaune et une tige orange..
Pour les petites mains des petits enfants...
Une brassée de fleurs....
Pour leur jolie MAMAN.

mardi 23 octobre 2007

GRAND COEUR


GRAND COEUR, première mise en ligne par baratineuse1947.

la simplicité et la pudeur,
font de ce grand coeur,
un ami pour tous.....

lundi 22 octobre 2007

un petit poisson


un petit poisson, première mise en ligne par * MOULICH *.

Un petit poisson, un petit oiseau
S'aimaient d'amour tendre
Mais comment s'y prendre
Quand on est dans l'eau
Un petit poisson, un petit oiseau
S'aimaient d'amour tendre
Mais comment s'y prendre
Quand on est là-haut

Quand on est là-haut
Perdu aux creux des nuages
On regarde en bas pour voir
Son amour qui nage
Et l'on voudrait bien changer
Ses ailes en nageoires
Les arbres en plongeoir
Le ciel en baignoire

Un petit poisson, un petit oiseau
S'aimaient d'amour tendre
Mais comment s'y prendre
Quand on est là-haut
Un petit poisson, un petit oiseau
S'aimaient d'amour tendre
Mais comment s'y prendre
Quand on est dans l'eau

Quand on est dans l'eau
On veut que vienne l'orage
Qui apporterait du ciel
Bien plus qu'un message
Qui pourrait d'un coup
Changer au cours du voyage
Des plumes en écailles
Des ailes en chandail
Des algues en paille.

Un petit poisson, un petit oiseau
S'aimaient d'amour tendre
Mais comment s'y prendre
Quand on est dans l'eau
Un petit poisson, un petit oiseau
S'aimaient d'amour tendre
Mais comment s'y prendre
Quand on est là-haut

Juliette Greco

dimanche 21 octobre 2007

le solitaire


le solitaire, première mise en ligne par baratineuse1947.

Sur un lac d'or,le pauvre!!!!!!!!

samedi 20 octobre 2007

.


., première mise en ligne par fred.c.fred.

je ne vais ni les abîmer, ni les dévoiler.

vendredi 19 octobre 2007

L'huître


L'huître, première mise en ligne par Michel Craipeau :-).

Chair molle et visqueuse,
Les bords se rétrécissent
Aux frémissements des pics.
Chair plutôt gélatineuse,
Epaisse et molle,
Engorgée d'eau salée,
Les comparaisons échappent
Aux représentations grasses
Et généreuses.

Coquille dure
Et pierreuse des roches marines,
Aux couleurs incertaines.
La blancheur nacrée force le respect
Des goûts les plus divers.

Son goût lui fait les honneurs
Des tables festives
Que l'on sert sur plateau.
Citronnée elle se fait rétive,
Mâchée elle devient digestive.

Libérée de sa coque emprisonnée,
On la sent, on la mange,
Avant d'y penser.
Et si l'huître n'était coquine,
Se laisserait-elle glisser,
De la bouche au toboggan buccal,
Avant d'être suquée par l'estomac affamé ?

Amélie AVERLAN
http://poesie.webnet.fr/vospoemes/589/3081.html

jeudi 18 octobre 2007

Tonnerre de Brest


Tonnerre de Brest, première mise en ligne par *** Fanch The System !!! ***.

Recouvrance

Elle fait un pas, elle s'avance
Elle me dit au revoir
Et je pourrais encore je pense
Lui dire à plus tard
Si elle se rendait à l'évidence
Que tout nous sépare
Qu'il ne faut pas me faire confiance
Que je n'ai rien à voir
Avec ses belles espérances
Ni maintenant, ni plus tard
Mais je pourrais encore je pense
Lui payer un coup à boire
Tout recommence
Mais rien ne se répare
Quand les coeurs sont en faïence
C'es foutu, c'est trop tard
Mais sur le pont de Recouvrance
Elle est si belle à voir
Que je pourrais encore je pense
M'arrêter un jour de boire
Pour l'embrasser sans offenses
Sans migraines, sans cafards
Mais rien ne se passe comme je le pense
Quand l'envie me prend de boire
Tout recommence
Mais rien ne se répare
Quand les coeurs sont en faïence
C'es foutu, c'est trop tard
Pardonne moi toutes mes offenses
Pardonne moi si je m'égare
Je ne sais plus dans quel sens
Se trouvait le Jean-Bart
Mais rend toi à l'évidence
Que tout nous sépare
Qu'il ne faut pas me faire confiance
Que je n'ai rien à voir
Merde c'est pas de chance
On n'a plus rien à boire
Moi je pensais qu'à Recouvrance
Ca fermait un peu plus tard
Moi je pensais qu'à Recouvrance
On trouvait toujours à boire
A boire
Tout recommence
Mais rien ne se répare
Quand les coeurs sont en faïence
C'est foutu, c'est trop tard


Miossec

mercredi 17 octobre 2007

le ciel est par-dessus les toits


le ciel est par-dessus les toits, première mise en ligne par * MOULICH *.

Le ciel est par-dessus le toit,
Si bleu, si calme !
Un arbre par-dessus le toit berce sa palme.
La cloche dans le ciel qu’on voit, doucement tinte.

Un oiseau sur l’arbre qu’on voit
Chante sa plainte.
Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là, simple et tranquille.
Cette paisible rumeur-là
Vient dans la ville.

- Qu’as-tu fait, ô toi que voilà
Pleurant sans cesse
Dis, qu’as-tu fait, toi que voilà,
De ta jeunesse ?

Paul Verlaine

mardi 16 octobre 2007

L'AUTOMNE


L'AUTOMNE, première mise en ligne par baratineuse1947.

Sous un ciel pourpre et doré
Sur les jardins dénudés
Se reflètent en transparence
Les brumes d'aotomne rouillées.......
BARBARA

lundi 15 octobre 2007

(...)


(...), première mise en ligne par fred.c.fred.

-ni d'est ni d'ouest-

dont l'huile éclaire, ou peu s'en faut,
sans même que le feu y touche.

dimanche 14 octobre 2007


, première mise en ligne par Eden-lys.

La chevelure
Ô toison, moutonnant jusque sur l'encolure !
Ô boucles ! Ô parfum chargé de nonchaloir !
Extase ! Pour peupler ce soir l'alcôve obscure
Des souvenirs dormant dans cette chevelure,
Je la veux agiter dans l'air comme un mouchoir !

La langoureuse Asie et la brûlante Afrique,
Tout un monde lointain, absent, presque défunt,
Vit dans tes profondeurs, forêt aromatique !
Comme d'autres esprits voguent sur la musique,
Le mien, ô mon amour ! nage sur ton parfum.

J'irai là-bas où l'arbre et l'homme, pleins de sève,
Se pâment longuement sous l'ardeur des climats ;
Fortes tresses, soyez la houle qui m'enlève !
Tu contiens, mer d'ébène, un éblouissant rêve
De voiles, de rameurs, de flammes et de mâts :

Un port retentissant où mon âme peut boire
A grands flots le parfum, le son et la couleur ;
Où les vaisseaux, glissant dans l'or et dans la moire,
Ouvrent leurs vastes bras pour embrasser la gloire
D'un ciel pur où frémit l'éternelle chaleur.

Je plongerai ma tête amoureuse d'ivresse
Dans ce noir océan où l'autre est enfermé ;
Et mon esprit subtil que le roulis caresse
Saura vous retrouver, ô féconde paresse,
Infinis bercements du loisir embaumé !

Cheveux bleus, pavillon de ténèbres tendues,
Vous me rendez l'azur du ciel immense et rond ;
Sur les bords duvetés de vos mèches tordues
Je m'enivre ardemment des senteurs confondues
De l'huile de coco, du musc et du goudron.

Longtemps ! toujours ! ma main dans ta crinière lourde
Sèmera le rubis, la perle et le saphir,
Afin qu'à mon désir tu ne sois jamais sourde !
N'es-tu pas l'oasis où je rêve, et la gourde
Où je hume à longs traits le vin du souvenir ?

Charles BAUDELAIRE (1821-1867)
(Recueil : Les fleurs du mal)

samedi 13 octobre 2007

Je pense à quoi ???


Je pense à quoi ???, première mise en ligne par Michel Craipeau :-).

Derrière ce sourire n'y a t'il pas de la tristesse ? Sûrement !!!
Maelle là compris ....

Tout homme a ses douleurs. Mais aux yeux de ses frères

Tout homme a ses douleurs. Mais aux yeux de ses frères
Chacun d'un front serein déguise ses misères.
Chacun ne plaint que soi. Chacun dans son ennui
Envie un autre humain qui se plaint comme lui.
Nul des autres mortels ne mesure les peines,
Qu'ils savent tous cacher comme il cache les siennes ;
Et chacun, l'oeil en pleurs, en son coeur douloureux
Se dit : " Excepté moi, tout le monde est heureux. "
Ils sont tous malheureux. Leur prière importune
Crie et demande au ciel de changer leur fortune.
Ils changent ; et bientôt, versant de nouveaux pleurs,
Ils trouvent qu'ils n'ont fait que changer de malheurs.

André CHÉNIER (1762-1794)

vendredi 12 octobre 2007

*/-*\


*/-*\, première mise en ligne par * MOULICH *.

Bouteille d'Amour

Je suis ta bouteille
Ton vin
Coupeur de sommeil
Ton assassin
Je m’écoule en toi
Dans ta tête
Branle-bas de combat
Ça éclate
Patatrac
Rouge de moi
Tu t’entêtes
Tête en vrac
Tu me racles
Jusqu’au fond de moi
Goulot de ton ivresse
Je t’enserre et te presse
Ma couleur écarlate
En toi éclate
Dans ta tête
Un peu plus ça tape
Overdose de moi
Un peu plus tu bois
Ma sève ivrique
Je suis ton alambic
Ton verre de vin
Ta goutte électrique
J’explose mon venin
Dans ton corps
Jusqu’à ta mort
En toi ma décharge
Statique tu deviens
Contre mon sein
Dernier rivage
Je suis ta bouteille
Ton vin
Ton assassin

Et je veille


naïla

jeudi 11 octobre 2007

La mer est ton miroir


La mer est ton miroir, première mise en ligne par l'insouciant1.

Homme libre, toujours tu chériras la mer !
La mer est ton miroir, tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer.
Baudelaire

mercredi 10 octobre 2007

Coucou


Coucou, première mise en ligne par ***anahita.

.....Et il ne resta plus au-delà de la terre
Qu'un ciel bleu fumée où la lune s'épongeait le front
Et l'enfant perdue qui marchait dans les étoiles.
Voici ton bel éventail,
Et tes souliers de bal
Le corset de ta grand'mère,
Et du rouge pour tes lèvres.
Tu peux danser parmi les étoiles
Tu peux danser devant les belles dames
A travers les massifs de roses celestes
Dont l'une tombe chaque nuit
Pour recompenser le dormeur qui a fait le plus beau reve.
Chausse tes souliers
Et lace ton corset
Mets une de ces roses à ton corsage
Et du rose à tes lèvres
Et maintenant balance ton éventail
Pour qu'il y ait encore sur la terre
Des nuits après les jours
Des jours après les nuits.

Robert Desnos -coucou- Fortunes

mardi 9 octobre 2007

Tristesse !!!


Tristesse !!!, première mise en ligne par Michel Craipeau :-).

Quand la tristesse vient en nous,
Ca nous met hors de nous.
A quoi bon pleurer,
Ca ne s'oubliera jamais.
On n'y croit pas en vrai
Mais pourtant, on sait que c'est vrai.
Juste des bisous pour l'oublier?
Mais non, ça ne marchera pas; on ne peut l'oublier.
Que faire pour ne plus être triste comme ça?
Mais la vie est faite comme ça:
De bonheur,
Et de malheur...

Fanny Pigneres
poesie.webnet.fr/vospoemes/2198/13741.html

lundi 8 octobre 2007

M la Maudite


M la Maudite, première mise en ligne par * MOULICH *.

Je suis la très mystérieuse,
Je suis la mante religieuse.
Ni belle, ni bonne,
Je n'aime personne
Et je passe, bonjour.
Je suis celle de la nuit,
Je suis celle de l'amour
Et je croque le mari
Qui rode à mon alentour.

Mais non, mes belles,
Mes tourterelles,
Je suis douce,
Si douce, douce.
J'ai le cœur tendre
Et patte de velours
Et, pour me prendre
Au piège de l'amour,
Il n'y en a qu'un
Qui sait poser ses mains
Au creux de mon cou,
Au creux de mes reins.

Pour vous, je suis mystérieuse,
La noire, la fleur vénéneuse,
Ni belle, ni bonne
Et qui passe, bonjour.
Il s'en est fallu d'un rien,
J'étais blonde au nez mutin.
Chacun a la gueule qu'il a.
Moi j'ai la mienne et voilà.

Pourtant si douce,
Oh douce, douce,
Je suis la fidèle,
La pas cruelle.
Quand je vous quitte,
Je vais, cheveux au vent.
Je vais cueillir
La petite fleur des champs
Mais, pour vous plaire,
Lorsque revient le soir,
Sous les lumières,
Ange du désespoir.

Je suis la très mystérieuse,
La noire, la fleur vénéneuse,
Ni belle, ni bonne,
Je n'aime personne
Et je passe, bonjour,
Et je passe, bonjour.

ni belle ni bonne - barbara

dimanche 7 octobre 2007

censurée


censurée, première mise en ligne par * MOULICH *.

"J'ai dit :
Je monterai au palmier, j'en saisirai les régimes.
Tes seins, qu'ils soient des grappes de raisin,
le parfum de ton souffle, celui des pommes;
ta voix, un vin exquis !

Il va droit à mon bien-aimé, comme il coule sur les lèvres de ceux qui sommeillent. Je suis à mon bien-aimé, et vers moi se porte son désir.

Viens, mon aimé, allons aux champs, nous passerons la nuit dans les villages, dès le matin nous irons aux vignobles. Nous verrons si la vigne bourgeonne,
si les pampres fleurissent, si les grenadiers sont en fleur.

Alors je te ferai le don de mes amours.

Les mandragores exhalent leur parfum, à nos portes sont
tous les meilleurs fruits. Les nouveaux comme les anciens,
je les ai réservés pour toi, mon bien-aimé. "

Le Cantique des Cantiques, extrait de La Bible

samedi 6 octobre 2007

Delta du Mékong / Le brouillard!

Avoir l'impression de tourner en rond
Revenir sans cesse sur des émotions
Vivre ses jours dans le brouillard
Comment ne pas avoir le cafard

Certaines personnes ont la vie dure
Les malheurs se succèdent et perdurent
Le mauvais sort s'acharne sans répit
Et voilà que nous...les gens...on-dits

Que de racontars inutiles
Les rendre davantage fébriles
Si on leurs offrait un sourire
Au lieu de se plaire à médire

Si on enseignait l'indulgence
Par des actions de diligence
Si on apprenait à se taire
De l'empathie pour leur misère

Au lieu d'épaissir ce brouillard
Une petite lumière dans le noir
Tendre la main aux malheureux
Et se surprendre plus heureux
(Sue 2007)

vendredi 5 octobre 2007

Scène d'automne!


Scène d'automne!, première mise en ligne par charliecloutier.

Au passage je me retourne
J'adore les bouleaux
Pour eux, mes yeux se détournent
Tellement je les trouve beaux

L'écorce, cette pelure qui se détache
Qui tout doucement se déroule
Sans que personne ne l'arrache
D'un processus naturel découle

Cette seconde peau à la relève
Ces traces laissées par sa mutation
Pendant tout ce temps il s'élève
Personne ne lui fait la leçon

Il grandit blanc, beau et fier
Toujours plus haut, toujours nouveau
Faisant fi de ses petits travers
Il a de la classe le bouleau

Si l'enfant pouvait en faire autant
Laisser glisser sa pelure blessée
Ce jusqu'à devenir serein et grand
Ensevelir ses blessures passées

Ne jamais connaître l'amertume
Vivre en harmonie avec sa vie
Son coeur jamais dans la brume
Puisque le mal serait détruit

Enfant, adolescent, adulte
Fini le mal, les mauvais karmas
Que des mauvaises choses ne résulte
L'évolution sans tous ces combats

Viser très haut, viser la lune
Si jamais tu ne réussis pas
Ce ne serait pas mauvaise fortune
Puisque dans les étoiles tu aboutiras
(Sue 2007)
Shoot for the moon.
Even if you miss you’ll land among the stars.
(Merci France Lauriault)

jeudi 4 octobre 2007

2007 29 juillet cahier - le rêve qui sonne - 013

mercredi 3 octobre 2007

2007 29 juillet cahier - le rêve qui sonne - 037

mardi 2 octobre 2007

Qui es-tu?


Qui es-tu?, première mise en ligne par charliecloutier.

Venu d'un autre univers
Toi, enfant de la terre
Qui es tu, quel est ton but
Toutes ces questions, que cherches-tu

Si tu sens la colère qui monte
La peine que tu ne surmontes
Accepte là, peu importe
Cesse de te bafouer de la sorte

Tu as le droit d'exister
De rire, pleurer, respirer
Tu as le droit à ta présence
Respecte donc ton existence

Cesse d'imaginer à tort
Que le bonheur n'est pas ton sort
Apprivoise donc ton courrant
Celui de tes veines, ton propre sang

Reconnaît ta toute puissance
Dit bonjour à tes souffrances
Permet leurs de témoigner
Pour ensuite les laisser-aller

Prend bien soin de ton jardin
Cesse donc d'être radin
Soigne tes blessûres d'abord
Laisse aux autres leurs efforts

Lorsque ton âme sera guérie
Ton corps sera à l'abri
Tu cesseras de le baigner
Dans les sources du passé

Il deviendra beau et fort
Sera ainsi jusqu'à la mort
Ce départ de notre planète
Pour aller vers d'autres conquêtes
(Sue 2007)

lundi 1 octobre 2007

les petits carrés blancs


les petits carrés blancs, première mise en ligne par * MOULICH *.

"les petits carrés blancs
viennent se poser lourdement
les petits carrés blancs
avec des gens dedans"

(extrait, mano solo, In the garden)