J’étais, comme rivière dans la pleine,
d’une eau moins limpide, déjà sage,
quand tu traversas mon passage.
J’allais approchant la vingtaine.
Et ce fut une bataille sereine
de faire ce vital métissage.
Je dus m’employer avec rage
et point m’oublier à la peine.
Pourtant j’eusse aimé de ton eau
connaître la fraîche transparence
puisée à la source et des mots
sucer leur intime quintessence
et, tel un ivrogne, au goulot
te boire goulûment des l’enfance.
jeudi 1 mars 2012
Sonnet : A la langue française (4)
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