Thèmes que j’aime
mercredi 30 juillet 2008
mardi 29 juillet 2008
Prairie face au Mont-Blanc, par temps un peu couvert...
Lieu de nos vacances de à 1983 à 1989...
La dernière année, nos fils ont trouvé et ramené Mimine la Savoyarde - alors petite chatte de 2 mois environ.... qui vient d'entrer dans sa 20ème année.
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PRAIRIE
Adieu prairie,
Adieu mes espérances,
Seul souvenir, ta quiétude me reste
Accorde-moi encore parfois un peu de toi !
Adieu herbes folles
Ondulantes dans la lumière voilée du jour qui se lève
O praire, havre de paix et de verdure,
Adieu les prés, les travers que j'ai foulés,
Adieu à toi, Ö ma belle !
Ö praire !
De ton esprit, nul pourra me soustraire,
Ton pouvoir apaisait mon esprit,
Ressourçait mon être, Ö prairie où le vent m'ébouriffait,
Faisant jaillir mes rêves,
Ce que toujours par soupirs mon corps exprimait,
Velours acidulé ou nul chemin ne menait...
La !
Animaux en plein clarté ou sous abri
Gambadez !
La nature est à vous,
Son mystère vous appartient !
Adieu ciel, étoiles délicates,
Je vous laisse les oiseaux !
Une romance à ma façon ...
Envolez-vous les hirondelles,
Montez bien haut corbeaux, aiglons, chacots,
Là-haut jusqu'aux neiges éternelles,
Vers ce Mont, si Blanc, si beau...
En le soir rosissant, j'ai posé âme sur vos ailes !...
Dan
lundi 28 juillet 2008
Chair-Terre (5ème verset)
Loin de l’enfer
Loin des misères
Long de la mer
Ligne du désert
Sable de chair
Lieu de mystère
Soif de lumière
Femme qui cède
vmestresantana
dimanche 27 juillet 2008
Je te tiendrai la main
Quand ton rire me dira
Tes enfances encore et encore
Que tes mots parfumeront mes regards
Que tes regards
D'instant en instant
M'enlaceront d 'amour
Je tiendrai ta main
Quand tes yeux tourneront autour de mes désirs
Et que tes lèvres mouilleront mes rêves
Que du lait jaillira de tes seins
Jour après jour
Je tiendrai ta main
Quand au mariage blanc des étoiles
Au-dessus des épousailles de l'écume
Tes pas s'approcheront des miens
Rendant tendres les rochers éternels
Je tiendrai ta main
Quand plus tard peut-être
Dans la fadeur des quotidiens
Tu croiras moins en nous
Et que tu ne te retourneras plus
Vers moi dans la rue
Ou sur les chemins de campagne
Je tiendrai ta main
Au détour des amitiés qui grandiront et se perdront de vieillesse
Des visages de famille qui passeront et s'effaceront
De les avoir trop peu revus
Je tiendrai ta main
Lorsque trop vieux pour tenir
Nous nous allongerons côte à côte
Une infinie et ultime fois
Je tiendrai ta main
A la décrépitude des jours du monde
Quand les arbres baisseront les bras
Et les cieux s'enfonceront en terre
Je te tiendrai la main
Michel Johann Lefranc
samedi 26 juillet 2008
Pot de verre et textures!
La tête comme un pot de verre
D'où entrent et sortent les lumières
Cette tête qui lui fait la guerre
Qui contrôle son univers
Cette tête qui met des barrières
Voulant fuir ce qui est derrière
Aux pensées qu'elle a eu naguère
D'où proviennent ses petites misères
Si elle cherchait à mieux comprendre
Elle pourrait peut-être lui apprendre
Ce qu'il lui faut pour se défendre
Empêcher son coeur de se fendre
Il ne faudrait pas s'y méprendre
Elle sait mais refuse d'entendre
Elle craint de découvrir des cendres
De ne plus pouvoir se détendre
Cette vieille tête qui l'embête
Faisant même qu'on la rejette
Alors que son coeur est en tête
Mais perdu par toutes ces requêtes
Ce coeur qui aime tant la fête
Qui adore cet homme à la crête
Depuis qu'il a fait sa conquête
Jamais ses battements ne s'arrêtent
Ce coeur reprend doucement ses ailes
Chantera pour sa tourterelle
Pour qu'à nouveau elle se fasse belle
Que son sourire soit l'étincelle
Adieu la tête, adieu rebelle
Revient danser dans sa nacelle
Tu sais que pour lui tu es celle
Dont il rêve encore de plus belle..
Lurette, lurette, lurette, lurette....
(Sue 2008)
vendredi 25 juillet 2008
Critère-Frères (4ème verset)
Près de mes frères
Auprès des tiers
Fini la guerre
Plus de colère
Nouvelle galère
Nouveau concert
Autre critère
Termes qui aident
vmestresantana
jeudi 24 juillet 2008
Deux côtés...
Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait
Toujours deux côtés de la clôture
Toujours un côtés du mur à l'ombre
Si vieillesse pouvait, si jeunesse savait
Y aura t'il toujours de la verdure
L'avenir de nos jeunes...clair ou sombre
Que faire sinon espérer pour le mieux
Ils ne veulent pas de nos aveux
Encore moins que nous pensions pour eux
Un avenir clair ou sombre
Terre argileuse ou de la verdure
Surtout qu'ils ne regrettent jamais
Qu'il n'y ait pas trop d'ombre
Qu'ils optent pour le bon côté de la clôture
Que leurs rêves s'avèrent vrais
(Sue 2008)
mercredi 23 juillet 2008
Toc Toc!
Toc, toc, toc
Qui va là, bourdonna mon coeur
Toc, toc, toc
Une réponse tout en douceur
Un inconnu venu d'ailleurs
Étant charmé par cette splendeur
Prit une photo de ce butoir
Pour lui raviver la mémoire
Lui rappeler la discrétion
Une demande, une permission
Ne jamais prendre pour acquis
Que tout dans la vie est permis
Il faut frapper avant d'entrer
Peu importe où vous allez
Signe de respect et d'attention
Pour les gens de la maison
Que ce soit chez vos enfants
Où encore chez un parent
La politesse est de rigueur
Pour la personne venue d'ailleurs
Pour protéger l'intimité
Et garder notre dignité
La porte du coeur y compris
Ne jamais franchir l'interdit
(Sue 2007)
mardi 22 juillet 2008
Jardin de mes amours!
Un jardin conçu avec passion
De mille et une attentions
Les roses ont flirté l'horizon
D'autres ont pris place sur le gazon
L'homme derrière ce beau tableau
N'est nul autre que le proprio
Un jardinier de haut niveau
Ne peut le regarder de haut
(Sue 2008)
lundi 21 juillet 2008
Libère, Père (3ème verset)
Au loin de mon père
Au loin l’univers
Le long de la sphère
Autre atmosphère
Source première
Voyage d’affaire
Belle croisière
Arme qui plaît
vmestresantana
dimanche 20 juillet 2008
Lunaire-Mer et Mère (2ème verset)
Auprès de la mer
Auprès de la terre
Entre les frontières
Marée prospère
Cycle lunaire
Joie de la mère
Fin de l’hiver
Germe qui naît
vmestresantana
samedi 19 juillet 2008
Mon torrent très cher ... j'entends qu'on y dépose mon "âme", le tempsvoulu ! Le Bon Nant aux Contamines Monjoie (74)
MAX dit LE COLONEL
Ce n'est plus le jour,
Pas vraiment la nuit
Tu me balades
Nous bravons toutes les sensations, tous frémissements, émois,
Que seuls vie, plaisirs, tendresse,
Complicité nous fait partager...
Tu me balades et moi je t'emmène
Tu me balades et moi je te tiens !
Le nez au vent, tu humes la brume,
Le nez au vent, tu t'aventures,
Le nez au vent, tu savoures le temps
Le peu de liberté que je peux te donner,
Ne sachant ô galère où je vais
Ignorante que je suis
Moi qui te promène
Toi mon compagnon,
En espérant l'aurore.
Guide moi loin, bien loin
Toi, mon chien
...
Dan PHILIPPE dite Mérantaise.
vendredi 18 juillet 2008
Lumière-Terre (1er verset)
Au loin une lumière
Au loin un repère
Lors d'un grand tonnerre
Débris de poussières
Autre éclair
Feu de pierre
Système solaire
Flamme qui sème
vmestresantana
jeudi 17 juillet 2008
Former house for the elderly
Puisque tout passe, faisons
la mélodie passagère;
celle qui nous désaltère
aura de nous raison.
Chantons ce qui nous quitte
avec amour et art;
soyons plus vite
que le rapide départ.
Rainer Maria Rilke (1875 – 1926)
mercredi 16 juillet 2008
mardi 15 juillet 2008
lundi 14 juillet 2008
Vénus
Dans la forêt vierge de Vénus,
Un Naja entra avec aisance
Dans un fossé touffu de blé d'or.
Le Naja ouvrit la porte d'une science,
Son destin.
Encore sur le Mont de Vénus,
Le roi pénétra, entra en transe,
Et sous le bruit du va-et-vient, son sort;
Il fendit la porte du silence
Du soir saint.
Pris dans le Col de l'Utérus,
Il découvrit sous la cadence
D'un immense tunnel, un trésor.
Le roi injecta sa sentence,
Son venin.
L'œuf, le trésor de Vénus,
Marqué de l'étrange semence,
Converti, prit un autre essor.
Le roi quitta Vénus, l'alliance
Au matin
Maintenant Vénus à un fœtus
Et bientôt un enfant, Dieu Eros
Fils du brave Naja et de Vénus.
vmestresantana
dimanche 13 juillet 2008
Le père Trébeurden
Trébeurden, le 27août 1985
Toi qui ne m'aime plus,
Cette année, j'ai pu revenir dans notre maison
de vacances qui n'est plus que la mienne,
Le Père Trébeurden surveille toujours l'île Millau
et semble ne pas nous garder rancune
de l'avoir si souvent escaladé sans autre forme de respect.
De savoir qu'il sera là, longtemps, longtemps,
alors que jusqu'au souvenir de nous aura disparu de la
mémoire des hommes n'adoucit pas mon mal.
Je suis arrivée ici depuis une semaine
accueillie par les nuages, le vent, la pluie
et le gris convenait bien à ma tristesse,.
D'ailleurs c'est toi qui disais que le gris m'allait bien
et que tu me trouvais belle quand j'étais triste.
aujourd'hui il fait si glorieusement beau, je vais très mal.
Je me croiyais guérie... Je le suis si peu.
Non, je ne peux pas nager sans toi jusqu'à l'ile Molène,
les coquillages peuvent dormir tranquilles
et j'ai vendu notre bateau.
Oh, comme je t'en veux
d'avoir fait de ce pays
que j'aimais avant toi, un lieu de pélerinage.
Je t'aime encore. Je ne t'enverrai pas cette lettre.
samedi 12 juillet 2008
Mon Paradis
C'est ici que je passe de longues heures. Le paysage n'est jamais le même ( parfois douceur, parfois tempête). Chacun de mes regards est comme le premier, toujours rempli d'émotions.
Je peux marcher de longues heures, le temps s'est arrêté. C'est ici que je puise le courage d'affronter la vie quand la peine envahie mon coeur.
Je n'ai malheureusement pas la faculté de certains qui consistent à oublier facilement...........
Ce lieu a aussi un côté magique : je peux m'y poser et écrire des rivières de mots. Je ne suis pas poète de métier j'ai simplement le verbe facile et ce depuis l'enfance ( peut-être un don du ciel comme le pensent beaucoup).
Ici , la sérénité m'enveloppe d'une telle douceur que je suis conduite vers une source de silence intérieur et de fécondité où je renais au visible comme à l'invisible.
Et je dois dire que c'est une merveilleuse aventure que celle de saisir les reflets de la beauté intérieure du monde...............
vendredi 11 juillet 2008
Soleil / lithographie
La vie passe, quelques impasses
Un matin voilà qu'elle se lève, lasse
Le café est différent dans sa tasse
Est-ce qu'elle reste ou elle se casse
Elle a connu des travers, des impairs
Oui, elle a connu aussi la misère
Des jours de pluie, des nuits amères
Jusqu'au jour où elle a vu sa lumière
L'amitié n'a pas eu sa place, que de l'amour
Du matin au coucher du soleil, toujours
Des nuits tapissées de ses gestes, du velour
Et malgré...son mal, ce mal était de retour
En catimini, doucement il a refait son nid
Elle percevait quelquefois des secousses, des cris
Très profond en dedans, des interdits
Lui revenaient comme Satan, sans faire de bruit
Ce mal qui gruge, qui ronge un bout du coeur
Peu importe le refus, peu importe l'heure
Un répit, lui faire croire qu'il est ailleurs
Toujours présent en elle, lui arrache le coeur
Inconsciemment, s'est isolée pour l'observer
Croyant qu'ainsi il ne pourrait pas déranger
Que malgré lui, dans l'ennui s'en serait allé
Mais il est fort, s'est permis, l'a tabassée
Son silence, ses mots lui en ont voulu
La parole qu'elle avait, elle l'a perdue
Elle a peur de s'ouvrir ...cela la tue
Les mots sont enterrés, elle ne sait plus
Et voilà que l'écriture lui fait appel
Les mots sont protégés dans sa cervelle
Ce qu'elle ne sait plus dire bien malgré elle
Du papier pour écrire lui donne des ailes
Les blessures pour guérir blessent à leur tour
Mais ces mots pour le dire sont de l'amour
Envers elle qui doit sortir tous les vautours
Le plus triste c'est qu'elle affecte alentour
Se retirer pour retrouver son accalmie
Pour dormir, pour rêver tout est permis
Un endroit bien gardé et aucun bruit
Réapprendre à parler, refaire son nid
(Sue 2008)
Merci mon ange, mon grand Amour
Pour cette lumière au bout du tennel
jeudi 10 juillet 2008
Lell
Lell se réveilla soudain
Il y avait comme un vent immobile, un de ces vents qui n’en est pas mais qui ne peut être désigné autrement.
Au dehors tout était pareil et pourtant différent. Il y avait une étrangeté dans chaque atome, une altération. Certes, c’était bien le printemps, mais un printemps hors norme, comme un printemps passé par un automne et un hiver qui auraient laissé leurs traces.
Certes les oiseaux chantaient toujours mais sur un mode mineur, plus discrètement, de façon presqu’incertaine. Les arbres étaient bien là avec leurs crinières de feuilles. Pourtant , comment dire, pensait Lell, toutes jeunes encore, elles portaient sur elles, en elles de la lassitude.
L’air lui-même n’était pas lui-même ; on n’ y sentait plus la richesse, la densité des millions de messages invisibles, l’envie de vivre . C’était comme si le paysage, n’en pouvant plus d’être ce qu’il avait été, voulait rentrer chez lui et se terrer.
Et la mer ? Lell se disait qu’elle avait dû prendre un nombre incalculable de rides. Elle croyait même entendre le son des vagues, un son rauque, comme une lamentation.
Et les rues. Lell examina la sienne. Elle lui parut sensiblement plus petite, plus étroite ; Elle s’était comme recroquevillée. Elle avait même l’air de ne pas vouloir s’ouvrir à une autre rue, à un autre trottoir , de vouloir s’arrêter là.
Et les humains, en cette heure précoce, ils n’étaient que silhouettes grises
Lell eut l’intuition soudaine que le temps avait pris de l’âge, que la saison avait vieilli .
Michel Johann Lefranc
mercredi 9 juillet 2008
La vieille dame
La vieille dame
Au coin de la fenêtre
De son trois-pièces
Sans balcon
Est là
Immobile
Sans vieillir
A regarder
En face
Un banc
Où
De pluie comme de soleil
Avait été assis
Un homme
Une fleur à la main
Sa mère avait dit non
D’un revers de grimace
Et ce mot avait suffi
A refermer sa vie
Michel Johann Lefranc
mardi 8 juillet 2008
Pons
Nuit
Il est tard, si tard que je sens le souffle des endormis,
Les routes sont désertes, vastes traces de civilisation,
Il fait froid, la fatigue présente et la pluie,
Ce monde est autre, si peu de vie, si peu de bruit,
Les ombres, la solitude, le vide si immense,
Mon esprit devient prisonnier de la nuit,
Irréelles sont ces lumières stoïques qui au petit jour vont mourir,
Trop de lueurs dans la ville pour voir aux cieux, les étoiles,
Les endroits familiers deviennent étranges, indéfinis,
Un battement de cœur, un soupir,
L'obscurité devient rêve,
Et ces ténèbres infinis.
lundi 7 juillet 2008
La poésie
La Poésie ...
C'est quoi ?
Des mots, des phrases...
Des mots et des phrases lancées par amour ou désespoir ?
Certains ont essayé de l'approcher,
de l'apprivoiser,
de la dominer ...
Certains ont fini en vrai par la salir
La Poésie
Cette petite pépite de soleil
Cette larme de joie, larme d'amour
Ce pic de tristesse, pic de peine à vivre
La Poésie est joie, rêverie, mélancolie ou folie !
Un baiser imprimé
Un mot jeté
Une larme coulée,
Un grain de passion posé sur une page blanche
Un grain de passion à qui veut le prendre
Afin que vie soit autre,
Un petit grain de poussière qui pourrait être terre entière.
Dan 2008
dimanche 6 juillet 2008
Il caille
Hier, je t'attendais
Tu danses dans ma cour
timide et volubile
je te fais la mienne ce jour,
te pétrie de mes mains habiles,
ivre d'enfantines carresses,
je te jetterais
Blanche-Neige.
samedi 5 juillet 2008
vendredi 4 juillet 2008
Joyeuse fête des Mamans... ! for witch mothers in the word !
Tableau scanné !
Carlo Dolci (1616-1686) - Partie du tableau de "La Vierge et l'enfant et les fleurs" - 1642.
National gallery of London
Scan - Carlo Dolci (1616-186) - since "The Virgin and Child with flowers" - 1642 - National Gallery of London.
Bisous à toutes les mamans du monde !
Kisses for the mothers in the word !
Dan
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L'IMPORTANT C'EST LA ROSE
paroles: Louis Amade
musique: Gilbert Bécaud
Toi qui marches dans le vent
Seul dans la trop grande ville
Avec le cafard tranquille du passant
Toi qu'elle a laissé tomber
Pour courir vers d'autres lunes
Pour courir d'autres fortunes,
L'important...
L'important c'est la rose
L'important c'est la rose
L'important c'est la rose
Crois-moi
Toi qui cherches quelque argent
Pour te boucler la semaine
Dans la ville tu promènes ton ballant
Cascadeur, soleil couchant
Tu passes devant les banques
Si tu n'es que saltimbanque,
L'important...
L'important c'est la rose
L'important c'est la rose
L'important c'est la rose
Crois-moi
Toi, petit, que tes parents
Ont laissé seul sur la terre
Petit oiseau sans lumière, sans printemps
Dans ta veste de drap blanc
Il fait froid comme en Bohême
T'as le coeur comme en carême,
Et pourtant...
L'important c'est la rose
L'important c'est la rose
L'important c'est la rose
Crois-moi
Toi pour qui, donnant-donnant,
J'ai chanté ces quelques lignes
Comme pour te faire un signe en passant
Dis à ton tour maintenant
Que la vie n'a d'importance
Que par une fleur qui danse
Sur le temps...
L'important c'est la rose
L'important c'est la rose
L'important c'est la rose
Crois-moi
jeudi 3 juillet 2008
Léseur
Cette nuit, on m’a volé.
J’étais assommé
et à mon réveil,
quinze ont disparues.
J’en avait plein la veille
Aujourd’hui presque plus.
J’ai longtemps travaillé,
Histoire d’en récupérer
Autant que faire ce peut
J’en réservais l’usage
Mais, ce crime odieux
S’apparente au pillage.
Oh ! Que je suis lésé,
Elles vont me manquer.
C’était les plus belles,
Au bras de ma femme,
Passée, une bagatelle
Oh ! Le crime infâme.
mercredi 2 juillet 2008
Ce soir..........
Je regarde la mer qui scintille, le ciel devient un champ d'étoiles, j'écoute le bruissement des vagues, le vent m'enveloppe d'un voile de douceur et moi je suis là au beau milieu de ces merveilles....
Ma sérénité est si noble et si illustre qu'elle a le ciel pour terroir.
Bonne semaine à tous.
mardi 1 juillet 2008
Gold medal, ma préférée
Pour ceux que j'aime...que vous aimez...qu'on aime!
Ces êtres qui sont importants pour nous
Ceux qui nous aident à nous tenir debout
Depuis l'enfance jusqu'au moment choisi
Où Dieu décide de reprendre leur vie
Ceux là sont nos parents, nos papa et maman
Ceux qui ont mis du baume sur tous nos tourments
Nos frères et soeurs sont aussi bien aimés
Et cela même, s'ils sont nos opposés
Et les amis, ceux que l'on a choisis
Pour un partage sur nos chemins de vie
Tous les aimants rencontrés au passage
Les personnes chères dans notre paysage
Que dire de lui, ce conjoint adoré
Ou encore d'elle, la femme, l'élue dorée
Et les enfants venus de ces unions
La terre entière est source de passion
Nous savons tous qu'un jour ils partiront
Conscients aussi que nous les négligeons
Mais lorsque l'amour est vraiment présent
Les coeurs se parlent même ceux des absents
L'amour n'a pas de place pour les regrets
L'amour est libre et n'a pas d'intérêt
Le vrai biensûr, même celui qui fait mal
Car il respecte... préférant qu'il s'en aille
Même les morts, même au delà du temps
L'amour en nous les conserve vivants
Ils font parties de tous nos éléments
Nous les percevons dans le chant du vent
(Sue 2008)