Rêve éveillé
Après une marche, je m'étends un instant sur la terre ferme
Le spectacle planté, saveurs et odeurs entremelées germent
Ma respiration calmée, délicatement mes yeux se ferment
Franchir limites imposées, défier le dieu vengeur Terme
Comme aspiré par un flux anatheme de délicieux souvenirs
Je m'abandonne au gré de ces suaves moments de plaisirs
Je vois son visage, je peux le caresser, je peux le chérir
Comme hypnotisé, subjugué par la nébuleuse de ses saphirs
Nos visages s'effleurent dans le dessein étreint du désir
Nos paysages en fleurs, tant le dessin est teint d'élixir
Un langage affleure, onguent de ses seins peints m'attire
Un suffrage a fleurs, sens du destin enfrein s'accomplir
Comme l'automne mes mains dansent sur sa chevelure brune
Je sent son odeur, je m'ennivre de ses senteurs de prunes
Je caresse son coeur, jeu divin le vent souffle sur ses dunes
Comme roses des sables lèchées par le temps font fortune
Nos lèvres sont soudées, voguent les esprits dans la brume
Nos langues déchainées se dégustent comme chair d'agrumes
Un coquillage s'ouvre, gâté par le plaisir son fruit écume
Un vent frais souffle, mes yeux s'ouvrent avec amertume...
Anakronik
lundi 27 août 2007
Effluves
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