jeudi 28 octobre 2010

Ombre portée


Ombre portée, première mise en ligne par francois et fier de l'Être.

Vous êtes vous déjà demandé
A quoi pouvait bien rêver
Cette silencieuse présence à votre côté
Presque toujours à vos pieds.

A l’ardent soleil qui luit
Ou douce et profonde nuit
Aux tourments ou à l’ennui
Bref, toute autre vie.

Voudrait’ elle vous quitter
Dès votre dos tourné
Enfin cesser de vous imiter
Pour agir selon son gré.

Non, c’est une fidèle amie
Qui jamais ne vous renie
Même si on lui oublie
Jusqu’à l’ombre d’un merci.

Francoisetfier(Octobre 2010)

Comme la feuille d'automne

Comme la graine vole au vent
Tu t'éloignes mon enfant
Quelque lieu où tu te pose
N'oublies jamais une chose
L'arbre en toi se dessine
Se basant sur ses racines.

Te voici grand maintenant,
libre, fier et indépendant
Mais, même grandiose
il restera dans ta prose
une portion sibyline
baignée d'hémoglobine.

Peu importe ces éléments
qui nous feront différents
N'oublies jamais une chose
Mon enfant, même la rose
Porte en elle les épines
d'une lointaine aubépines.

Francoisetfier (Octobre 2010)

lundi 18 octobre 2010

Des ans chantés


cHORALe, première mise en ligne par francois et fier de l'Être.

Je connais des chants,
Des contines scolaires
Qu'a l'école on apprend
Pour devenir un être fier.

Je connais des champs
De batailles et de guerres
Que cultive l'ignorant
Pour maintenir la misere.

Je connais des chants
Inondés de solleil
Et de rires d'enfants
Pour monts et merveilles.

Je connais des champs
Inondés des riziéres
Et les cris des enfants
sur les mines d'hier.

Je connais des champs
Inondés de bouteilles
Et du rire des femmes
Rencontrées la veille.

Je connais des chants
Inondés de priéres
Du voile des femmes
La douleur de la pierre.

Je connais des chants
De mets fins et de treilles
Où des gens élégants
Refusent d'être vieilles.

Je connais des champs
D'ombres et de poussieres
Où meurent les enfants
Au sein vide de leur mére.

je connais des chants
Où au danger se serre
Le tout jeune enfant
Aux bras du pére.

Je connais des champs
Où les vices se payent
Des tout jeunes enfants
Les faveurs se monnayent.

Je connais des chants
Plein d'amour et de miel
Où deux adolescents
S'aiment au bleu du ciel.

Je connais des champs
Pleins de haines et de fiel
Où dorment des adolescents
D'un trop long sommeil.

Je, tu, il
En connaissons tant,
Est-ce bien utile
De vivre en chantant ?

Francoisetfier(Octobre 2010)