mercredi 30 juin 2010

Feu de joie ,feu de St Jean


Feu de joie ,feu de St Jean, première mise en ligne par montestier.

Une soirée romantique,
Au coin de ce feu.
Les belles flammes
Nous réchauffent un peu,
Et on se regarde,
Les yeux dans les yeux,
Nos mains se touchent c'est un aveu.
Je caresse tes cheveux,
ma main tremble
un petit peu!
Tes yeux brillent de mille feux.
Nos lèvres se frôlent ,c'est délicieux.
Et la température,
Autour du feu,
Font de ces braises,
Un petit feu !!!

Avec ça si vous ne passez pas une bonne nuit !

Téléchargé par montestier le 13 jun 10 à 12:46 (CEST).

mardi 29 juin 2010

Cygne


Cygne, première mise en ligne par montestier.

CYGNE
Comme un grand oiseau blanc ,
Au corps ondulant .
Il prit son vol vers l'océan.
L'objectif vif comme l'argent,
A pris le temps de le mettre en avant .
Comme si l'oiseau blanc
Avait vingt ans !

Téléchargé par montestier le 13 jun 10 à 10:39 (CEST).

lundi 28 juin 2010

R.I.P. 4


R.I.P. 4, première mise en ligne par francois et fier de l'Être.

Testament

Avant que la messe ne soit dite, voici mes dernières volontés. Si jamais je vous quitte, essayez de les respecter.
Mon corps en pièces je donne ; qu’on les retire, à de tierces personnes cela peut servir.
Quand au restes, faites des cendres et un peu de fumée que d’un geste je puisse descendre en des lieux aimés.
Courlon, le premier jet sur l’école primaire ou du tampon j’otais la craie au mur arrière.
Pourquoi choisir un tel but pour mes cendres ? Finir au début c’est comprendre que l’effaceur au soir venu avec l’âge immole et le labeur de craie retenu, en nuage s’envole.
Ensuite, Faubourg Saint Denis au 38, la cour qui nous servait de nid. J’y ai balayé à la paille de riz tant de poussières qu’il me sied qu’en poudre ici le vent la libère.
Aucune âme à six pieds sous terre ne repose, il me plait à penser, chacune au rais de lumière s’expose et j’irai y danser.
Ma dernière pincée, ces ultimes grammes sont pour ma dernière pensée, cette sublime femme.

Francoisetfier(06/10)

Téléchargé par francois et fier de l'Être le 10 avr 07 à 3:30 (CEST).

dimanche 27 juin 2010

Fin d' après-midi...

Maître Eckart distinguait la connaissance "matutinale" et la connaissance "vespertinale"...Le soir, les choses, rassasiées et saturées de lumière, la renvoient doucement à celui qui sait en receuillir les fruits et scruter le sens...Réjouissons-nous des vaiations de la lumière...

samedi 26 juin 2010

4 AVRIL 1968, MARTIN LUTHER KING, MEMPHIS.

Martin Luther King, Jr. est un pasteur baptiste afro-américain né à Atlanta (États-Unis) le 15 janvier 1929 et mort assassiné le 4 avril 1968 à Memphis.

Militant non violent pour les droits civiques des Noirs aux États-Unis, pour la paix et contre la pauvreté, il organise et dirige des actions tel le Boycott des bus de Montgomery pour défendre le droit de vote, la déségrégation et l'emploi des minorités. Il prononce un discours célèbre le 28 août 1963 devant le Lincoln Memorial à Washington durant la marche pour l'emploi et la liberté : « I have a dream » (Je fais un rêve). Il est soutenu par John F. Kennedy dans la lutte contre la discrimination raciale ; la plupart de ces droits seront promus par le « Civil Rights Act » et le « Voting Rights Act » sous la présidence de Lyndon B. Johnson.

Martin Luther King devient le plus jeune lauréat du prix Nobel de la paix en 1964 pour sa lutte non violente contre la ségrégation raciale et pour la paix. Il commence alors une campagne contre la guerre du Viêt Nam et la pauvreté, qui prend fin en 1968 avec son assassinat officiellement attribué à James Earl Ray, dont la culpabilité et la participation à un complot sont toujours débattues.

Il se voit décerner à titre posthume la Médaille présidentielle de la liberté par Jimmy Carter en 1977, la médaille d'or du Congrès en 2004, et est considéré comme l'un des plus grands orateurs américains[1]. Depuis 1986, le Martin Luther King Day est un jour férié aux États-Unis. ( source wikipedia)


Je vous poste avec quelques jours de retard cette photo et vous en explique la symbolique. C"est l' hôtel ou se trouvait Martin Luther King ce 4 avril 1968, la porte No 306 était la chambre d'où il sortait, la couronne représente l'endroit ou il a été abattu, et en bas se trouve sa LINCOLN. Aujourd'hui ce n"est plus un hôtel, c'est devenu un lieu de respect et de pèlerinage. L'hôtel a depuis été transformé en Musée national des droits civils. ( J'ai volontairement ajouté du radius autour de la couronne, pour la symbolique.)

vendredi 25 juin 2010

Hommage à J. BREL. LA MORT.


Hommage à J. BREL. LA MORT., première mise en ligne par Dserge.

Un jour, BREL a dit ceci: " Dans la vie d'un homme, il y a deux dates importantes à retenir. Celle de sa naissance et celle de sa mort. Entre les deux, c'est de l'histoire, ce n'est qu'aléatoire ". Bien qu'étant en accord avec lui, pour la plupart des humains, lui il déroge à cette règle. Car je peux dire sans me tromper, que ce qu'il a écrit, comme le père BRASSENS, est toujours d'actualité. Il y a une telle similitude entre ce qu'il a écrit et ce qui se passe dans la vie quotidienne, que finalement, la clairvoyance de ses textes, sont si bien charpentées, les mots justes qu'il a employés pour Bâtir ses textes, trouvent leur place le plus naturellement du monde. A première vue, celà paraît facile. Mais qu'on s'y détrompe, agir avec une telle dextérité, cela n'est pas à la portée de tout le monde. Comme les chansons de BRASSENS, celle de BREL, VIVENT. Elles ont une âme et elles respirent.. C'est celà que j'ai essayé, je dis bien essayé de retranscrire sur la pellicule. A la différence que ses chansons Vivent, alors que moi, j'ai arrêté le temps en une fraction de seconde, pour figer sur le papier argentique, un vers, un quatrain, un refrain ou une mélopée. Finalement, ses chansons resteront encore longtemps dans le temps, tandis que mes photos..., avec le temps, tout s'en va ! Mais ça c'est un autre poète, et il faudra bien un jour que je trouve le temps de m'occuper de ces textes.


La MORT.

....D' ailleurs qu'importe l'hitoire
Pourvu qu'elle mène à la gloire...ah !ah!
J. BREL.

Réalisation de la PV. Nikon 801S, Ilford HP5, décalage volontaire de la netteté, pour donner cette impression de.... la mort !

jeudi 24 juin 2010

Hommage à J.BREL. LA MORT.


Hommage à J.BREL. LA MORT., première mise en ligne par Dserge.

Tirage argentique, Ilford HP5,+ virage sélénium

Un jour, BREL a dit ceci: " Dans la vie d'un homme, il y a deux dates importantes à retenir. Celle de sa naissance et celle de sa mort. Entre les deux, c'est de l'histoire, ce n'est qu'aléatoire ". Bien qu'étant en accord avec lui, pour la plupart des humains, lui il déroge à cette règle. Car je peux dire sans me tromper, que ce qu'il a écrit, comme le père BRASSENS, est toujours d'actualité. Il y a une telle similitude entre ce qu'il a écrit et ce qui se passe dans la vie quotidienne, que finalement, la clairvoyance de ses textes, sont si bien charpentées, les mots justes qu'il a employés pour Bâtir ses textes, trouvent leur place le plus naturellement du monde. A première vue, celà paraît facile. Mais qu'on s'y détrompe, agir avec une telle dextérité, cela n'est pas à la portée de tout le monde. Comme les chansons de BRASSENS, celle de BREL, VIVENT. Elles ont une âme et elles respirent.. C'est celà que j'ai essayé, je dis bien essayé de retranscrire sur la pellicule. A la différence que ses chansons Vivent, alors que moi, j'ai arrêté le temps en une fraction de seconde, pour figer sur le papier argentique, un vers, un quatrain, un refrain ou une mélopée. Finalement, ses chansons resteront encore longtemps dans le temps, tandis que mes photos..., avec le temps, tout s'en va ! Mais ça c'est un autre poète, et il faudra bien un jour que je trouve le temps de m'occuper de ces textes.

LA MORT.

Mais qu' y a-t-il derrière la porte
Et qui m'attend déjà
Ange ou démon qu'importe
Au-devant de la porte il y a toi.

J. BREL, 1960.

mercredi 23 juin 2010

Klaxon


Klaxon, première mise en ligne par francois et fier de l'Être.

Fin juin

Au chemin de ton vallon, je marche sur les mains
Mais vers où nous allons serait-ce vers demain ?
Mon âme erre ici bas, géographe qui rêve
A ton monde à plat visiter sans trêve,
Caresser le bouton, y laisser l’empreinte
D’un vermillon suçon, une buccale étreinte.
A l’ombre d’un sillon déposer la graine
Où germe le frisson, enivrer tes veines.
Glisser par devers sans toi et le tourbillon
De ton attachement où pendait le cordon.
La plaine au puits sans fond sous le vent d’un soupir
Ondule la toison comme l’herbe zéphyr
Enfin, j’atteins le con d’où s’échappent les eaux
Consacrées à Junon. Canards et carpeaux,
Du diamant les eaux, tu trouveras entre ces cygnes
Cet pomme de grenade de toi bien indigne.

Francoisetfier(Fin juin 2008)

mardi 22 juin 2010

R.I.P. 3


R.I.P. 3, première mise en ligne par francois et fier de l'Être.

LA MALADIE

Il me couvait sous son bras ferme
Quand les animaux de la ferme
Singeaient des contes dans mes yeux
L’Ogre le Loup et Barbe Bleue
Mais son aile s’est alourdie
On dit que c’est la maladie
Et le papier à cigarettes
Tel un solo de clarinette
Dansait sous ses doigts scintillants
Comme les oiseaux du printemps
Voilà que sa main s’engourdit
On dit que c’est la maladie

Il savait déjouer les pièges
De l’eau du feu et de la neige
Ouvrir le livre de la vie
A la page de mes envies
Il dort sur l’encyclopédie
On dit que c’est la maladie
Faisait d’un ruisseau la Garonne
Et d’une perle une couronne
Une princesse d’une femme
Et d’une étincelle une flamme
Mais son regard s’est refroidi
On dit que c’est la maladie

Quand il croisait une injustice
La dénonçait à La Palice
Verdict au bistro des amis
Sans appel mille ans d’utopie
Il ne joue plus la comédie
On dit que c’est la maladie
Il chassait comme Don Quichotte
Les margoulins à coups de bottes
Avec l’énergie de l’espoir
N’aurait jamais voulu s’asseoir
Le vent l’a couché vers midi
On dit que c’est la maladie

Alors l’espérance recule
Ça fait le bonheur des pendules
Sorcières charlatans gourous
Perlimpinpin et Soubirou
Et des marchands de paradis
Elle a gagné la maladie
T’en fais pas je chante à tue tête
Je suis debout je fais la fête
J’arpège sur toutes les gammes
Et d’un mot je fais une flamme
Et d’une flamme un incendie
Je te ressemble à ce qu’on dit

Bernard Joyet (La maladie)

lundi 21 juin 2010

Résurrection ...


Résurrection ..., première mise en ligne par ღ Domi Rolland.

Résurrection …


J’irai sur la route
Pas l’ombre d’un doute
Je marcherai devant
Toujours en avant

Une Pensée, à ceux qui sont dans la douleur
Et qui broient du Noir
Je voudrai leur donner l’espoir
Pour qu’ ils retrouvent le Bonheur

Capturer des images
Pour qu’ils puissent, comme des Sages
A leur tour
Retrouver l’Amour, en ce nouveau jour


Domi


Resurrection ...


I'll go on the road
No shadow of a doubt
I will go before
Always forward

Thought to those in pain
And that grind the Black
I would like to give them hope
For that they find Happiness

Capturing images
For that they, like the Wise
In turn
Find Love


Domi

dimanche 20 juin 2010

Cheval noir en pays vert


Cheval noir en pays vert, première mise en ligne par lavanthym.

Le cheval

Et le cheval longea ma page.
Il était seul, sans cavalier,
Mais je venais de dessiner
Une mer immense et sa plage.
Comment aurais-je pu savoir
D'où il venait, où il allait ?
Il était grand, il était noir,
Il ombrait ce que j'écrivais.

J'aurais pourtant dû deviner
Qu'il ne fallait pas l'appeler.
Il tourna lentement la tête
Et, comme s'il avait eu peur
Que je lise en son coeur de bête,
Il redevint simple blancheur.

Maurice Carême

samedi 19 juin 2010

Les fleurs du bal.


Les fleurs du bal. , première mise en ligne par Merlechanteur.

Va vite, léger peigneur de comètes
Les herbes au vent seront tes cheveux
De ton oeil brillant jailliront les feux
Eclairant la fête de sa parure.

vendredi 18 juin 2010

Rappelle-toi Barbara...


Rappelle-toi Barbara..., première mise en ligne par Brestitude.

Rappelle-toi Barbara
Il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-là
Et tu marchais souriante
Epanouie ravie ruisselante
Sous la pluie
Rappelle-toi Barbara
Il pleuvait sans cesse sur Brest
Et je t'ai croisée rue de Siam
Tu souriais
Et moi je souriais de même
Rappelle-toi Barbara
Toi que je ne connaissais pas
Toi qui ne me connaissais pas
Rappelle-toi
Rappelle toi quand même ce jour-là
N'oublie pas
Un homme sous un porche s'abritait
Et il a crié ton nom
Barbara
Et tu as couru vers lui sous la pluie
Ruisselante ravie épanouie
Et tu t'es jetée dans ses bras
Rappelle-toi cela Barbara
Et ne m'en veux pas si je te tutoie
Je dis tu à tous ceux que j'aime
Même si je ne les ai vus qu'une seule fois
Je dis tu à tous ceux qui s'aiment
Même si je ne les connais pas
Rappelle-toi Barbara
N'oublie pas
Cette pluie sage et heureuse
Sur ton visage heureux
Sur cette ville heureuse
Cette pluie sur la mer
Sur l'arsenal
Sur le bateau d'Ouessant
Oh Barbara
Quelle connerie la guerre
Qu'es-tu devenue maintenant
Sous cette pluie de fer
De feu d'acier de sang
Et celui qui te serrait dans ses bras
Amoureusement
Est-il mort disparu ou bien encore vivant
Oh Barbara
Il pleut sans cesse sur Brest
Comme il pleuvait avant
Mais ce n'est plus pareil et tout est abîmé
C'est une pluie de deuil terrible et désolée
Ce n'est même plus l'orage
De fer d'acier de sang
Tout simplement des nuages
Qui crèvent comme des chiens
Des chiens qui disparaissent
Au fil de l'eau sur Brest
Et vont pourrir au loin
Au loin très loin de Brest
Dont il ne reste rien.

Jacques Prévert, in "Paroles" 1946

Tech : D700+Nikkor 12-24mm/2,8 ---- 900ISO 24mm F/2,8 1/30ème sec.

jeudi 17 juin 2010

Danse avec le vent


Danse avec le vent, première mise en ligne par Bernadette douceur.

Danse Fleur sauvage
Au gré du vent
Secouée à droite
Secouée à gauche
Danse encore et encore
Eclatante et lumineuse
Ne te laisse pas ballotter ainsi
Danse encore et encore
Apprivoise le vent
Fais en ton cavalier
Et danse en toute LIBERTE..

mercredi 16 juin 2010

What to expect but a Valentino dress - III J'aime l'idée de la pentedouce [Préface & Epilogue de Max Imgar]

What to expect but a Valentino dress - III J'aime l'idée de la pente douce [Préface & Epilogue de Max Imgar]
Détail d'un collage d'un week-end de Pâques



~ Préface ~



Je me souviens qu'au premier dimanche des vacances, toujours celui des Rameaux pour ces vacances là, c'était très liturgique, on a construit une niche avec mon père, pour Minouche et Dick, « plus question qu'ils dorment dans la maison », surtout Dick que j'avais bercé trop près du mur pendant toute la semaine. Sur la dalle en béton qu'on venait de se faire, aux vacances précédentes, celles du Carnaval, il y avait de la sciure et des clous, et mon père criait d'aller mettre ses sandales. Il avait couru sur une planche de clous lui, quand il était jeune.


-


Je ne sais plus trop où je suis. Le sol est meuble, ce sont des planches et les gens dansent.

On est à la nouvelle Orléans et le vieux chanteur noir est mort je crois.

A la Fnac.

Je regarde les couvertures des livres, je pense aux gens qui les ont choisies, je vois les visages d'auteurs dont je ne connais pas le visage dire "oui c'est bien ça" où choisir une photo où ils se trouvent bien, je sais ce que c'est de se trouver bien sur une photo, il faut être comme ça, hé ouais, pour se jeter ainsi sur des choses imprimés alors qu'on final j'ai que ma gueule de moi, qu'il doit se dire, peut-être, sûrement, sûrement comme moi.

Puis ça sent le cramé. j'imagine que ce ne serait même pas grave si une fnac cramait. avant, une bibliothèque brûlait et c'était le drame. et je ne vous parle pas du nom de la rose. quand j'étais petite, à un moment, par là, je voulais être bibliothécaire. j'aimais bien aller à la bibliothèque, en même temps je n'avais pas trop le choix, je me souviens du mercredi après-midi où il n'y avait pas école, et je pense que ma mère ne voulait pas que je reste à la maison à risquer de regarder la télé, et donc elle me posait à la bibliothèque vers 14h, et me récupérait trois heures après.

Il y avait une autre fille qui était toujours là, elle s'appelait Assna. Elle était dans la même classe que moi, en vérité c'était ma meilleure copine.

« Les moustiques de 83 », me revient, je ne sais plus quand, mais on nous appelait comme ça je crois à l'école, car on était les deux plus jeunes.

On faisait toutes les deux du patin à roulettes dans les courants-d'air qui séparaient les barres HLM en deux, et on chantait les voisins Zebda à la mort, mais aussi du Goldman, comme quoi, tu vois d'où je viens. On était des familles nombreuse en F5 dans la barre du bloc B, maintenant tu peux aller voir, ils ont refait les façades, mis des grilles et des arbres, on dirait plus une cité, on dirait des résidences comme on dit, mais des résidences de 12 étages, je ne sais pas ce qu'ils ont fait des gens qui y habitaient.

Sa mère nous faisait des fois du pain marocain, et quand il sortait du four, elle tartinait de beurre et de chocolat en poudre, le vrai Nutella du pauvre, mon vieux, Assna, elle avait l'accent toulousain, « Solèneuh » qu'elle m'appelait et j'amais bien, c'était le même accent que le mien mais on le savait pas bien sûr, maintenant je l'ai perdu, mais sa mère elle, elle parlait pas bien français, c'est ma mère qui lui avait appris à lire quand elles étaient plus jeune je crois et compter aussi, et puis elle me disait que grâce à ça elle pouvait aller à Intermarché toute seule, tu vois? Je ne voyais pas trop.

A quatre heures, on désertait un temps les tables de la bibliothèque, on passait devant l'église Saint-Jacques pour atterrir dans une boulangerie, à exceder la vieille derrière son comptoir écaillé et ses vitrines réfrigérées vides, le temps pour choisir des bonbecs acides qui te font boucher les oreilles. Assna mon vieux, elle t'en mettaient deux d'un coup dans la bouche. On débourse des centimes enroulés en pile dans des bouts de papier, et voilà t'as un souvenir universel.

Des devoirs inutiles sur la bataille de 1213, Christophe Colomb, et même sur les accords de Schengen, dans cette bibliothèque (et en bas coule la Garonne), en regardant les aiguilles tourner. Je bouquinais des Mordillos en me faisant péter les oreilles des langues au coca carrément aigre, beurk beurk pouah.



Non, ne crois pas, fillette,
me retenir encore
dans tes rues sans violettes,
dans ton triste décor.
N'essaie pas de me suivre,
déserte mes rivages,
loin de toi, je veux vivre
de plus beaux paysages.



Je suis toujours à la Fnac.

Je vois à la caisse, ces coffrets cadeaux, du genre week end thalasso, saloperie dégustation de vin, et puis week end village de charme aussi, j'imagine d'ici les villages de charme, je les sais, je vois ces putes de parigaux, de nordeux à s'offrir des boites Fnac pour débarquer dans nos villages à pierres blanches, à t'en faire peur aux rosbifs du Gers, et je prie pour que ce village là, où mon père mourra, ne soit jamais de charme :

Juillet 1982, en quittant la départementale 611.

D'un côté Lastours, de l'autre la Berre. Vous pouvez vérifier.

Il y a là une maison, presque un château, un peu comme les propriétés que traversent Marcel Pagnol et sa famille.
Peut-être que tous les châteaux de nos mères sont pareils finalement. Pendant que Patrick Bourdeau se fout une carabine 22 long rifle au fond des dents, la mère et le père s'aimaient.

Je ne peux plus penser à une date sans me demander ce que tu faisais à cette époque là, sans moi.



J'ai trop d'imagination.

Je ne suis pas seulement une midinette.

Je suis.

Je me met à la place de ce que ta femme devait raconter à ses copines, quand vous vous êtes connus.
Je m'emmerde sacrément avant de m'endormir au milieu du salon shootée au trychlo et à bien d'autres choses encore.

[...]

Comme je t'ai dessiné un cœur (plus rien n'est stupide à ce point de l'histoire) avec le faisceau lumineux de mon ipod et le canon en temps de pose long, je dessine un cœur dans la neige qui est tombée devant chez moi.

Mais il est tordu.

Je recommence.

Plus rond.

Plus profond.

Avec un baton.

Au final l'allée, les jardins et la terrasse sont constellés de petits cœurs blancs, c'est les voisins qui vont se marrer. (Je le prends en photos, et on s'apercevra de manière posthume que je ne te l'ai jamais envoyé la faute à la balance des blancs.)

Deux heures plus tard toute la neige à fondu, les voisins n'auront pas eu le temps de se foutre de moi.



Deux jours, trois jours que tu n'as pas eu le besoin ou l'envie de m'envoyer un message, il y a bien plus longtemps que ça bien sûr, mais je fais semblant.

J'erre sur des plans virtuels, je vais sur des sites débiles pour passer les secondes, où je pourrais me rapprocher de toi, savoir que bientôt, je n'aurais même plus ça me rend triste, bien sûr.

N'importe qui m'appellerait à ce moment là, je me ferais une voix et je dirais que ça va. Mais le téléphone ne sonne jamais.

J'ai changé les draps du lit, maculé de blanc ceux du week end où tu pensais venir - où Chester à posé deux pattes de boue je pense, ou de neige enbouée peut être parce que c'est clair.

Mes boites emails hypermnésiques serrent délibérément ma gorge jusqu'à ce que j'en gerbe des sanglots, des larmes, des hanhanhanhanhan.


Quand vous voyez l'état dans lequel je me couche, faut pas se demander aussi.

C'est le chat qui lèche mes larmes parce que ça doit être salé.

C'est moi qui relis tes emails.
C'est moi qui relis tes textos.
C'est moi qui relis tes emails sur yahoo.fr aussi finalement.

Je range mes affaires, et il y a ce mot, que tu as eu la malice de glisser là, et qui y est toujours.

Tu avais truffé mes sacs de messages gentils griffonnés sur des bouts de mon bloc rhodia, ce jour où nous nous étions retrouvés à Paris, pendant, sûrement que je devais prendre ma douche.

Il y en avait tant que je n'avais pas tout vu tout de suite, celui-ci par exemple était tellement bien planqué que je ne l'ai trouvé qu'un mois après.

Je n'ose même pas l'enlever pour le mettre ailleurs, de peur que je ne sais quoi se brise vu que tout est déjà par terre.

J'ai trop de mes dix doigts, je suis crispée.

Je serais un voisin un jour je me dirais.
- j'en ai marre d'entendre la voisine pleurer.
Je la tuerais, je pleurerais avec elle, je ne la prendrais pas dans mes bras mais je ferais quelque chose.

Oui, il y a des week-ends comme ça qui durent 3 jours.

Comme pour ma mère, à toi, j'inventerai quelque chose, je te dirais que je suis allée à Deauville, ou à Djerba, n'importe quoi pour ne pas être une fille pliée qui fait honte pitié et que tu sois pour toujours amoureux de moi.

[...]

J'ai reçu un colis de ma mère d'ailleurs aujourd'hui.

Les magrets, le foie gras rien à redire.

Les marianne et nouvel obs des 3 mois passés, comme d'habitude.

Une poule et des œufs de pâques dans du papier bulle, que ça me donne la nausée rien que l'odeur (je n'aime pas le chocolat).

Mais le pire, un bouquin d'Anne Gavalda, je ne sais pas comment ma mère peut à ce point ne pas me connaître. Ah si je sais.

Ma mère pense à moi, mais elle me dit qu'elle est déçue quand j'essaie de lui faire rentrer dans le crâne que je vais sûrement pas crever au Luxembourg.

Mon dossier outlook créé de mes doigts pour recevoir tes emails enflammés demeure obstinément vide, persiste et signe, mordicus tu n'existes pas pour lui petite pute brune.

Qu'est ce que j'ai écrit hier ?

Ah oui.

je serais un mec, j'aimerais ma maîtresse, je serais en manque d'elle, d'avoir été "bloqué" des jours avec femme et enfant, je sauterais sur le téléphone pour l'appeler. mais je serais ce mec là je l'aurais pas laissé sans me soucier d'elle pendant tout ce temps là. oui ça fait très diane tell, faut que j'arrête.

Mais il y a des choses qui changent. Il fût un temps, bien avant notre ère, les édificateur de mégalithes étaient sur terre non je déconne je n'ai JAMAIS acheté l'album de Manau hein.

Il fût donc un temps, où les journées désespérément vide s'attardaient, où la seule solution manifeste était de m'appeler, moi, et quitte à combler des minutes autant que les mots soient doux, mon cœur.

Puis des heures gorgées de temps pris et poisseux sont venues truffer ses journées pour qu'il n'y y ait plus eu une seconde où ses doigts puissent, à bout de forces, appuyer assez fermement sur une touche de téléphone.

La vie quand même.

Je m'égare, et je ne ris pas. Mon oreille siffle.

Non.

Elle ne siffle pas vraiment, elle s'ouvre.

Je suis née un dimanche, et l'on changeait d'heure. C'est marqué 4 heures dans mon livret de famille qui n'est qu'à moi, mes sœurs avaient leur livret de famille, moi j'ai eu le mien perso, où est venu se rajouter 3 ans plus tard un « reconnue par le père » manuscrit, le temps de toucher les allocs m'a dit ma mère, il n'a jamais songé à ne pas te reconnaître.

Est-ce qu'on m'aurait pas carotté une heure dès la naissance ?


Je n'ai jamais rien compris au changement d'heures, et pourtant je me suis occupée pendant des mois des comptes rendus de vols des avions qui bazardaient nos fuseaux, je parlais en CET sans rien y comprendre, mais ça tombait bon à chaque fois, j'ai aussi appris l'alphabet et que ça jacquetais que y'a le Fox Golf Yankee Alfa Papa est bloqué à Charlie Delta Golf dans tous les coins.

En plus c'est pas vrai, l'AP était jamais bloqué, du bon Airbus 320 de chez nous, non, c'était l'Alfa Fox qui nous causait du souci, une heure de vol, et puis un an et demi de réparation, un vieux Boeing comme on en fait plus (on en fait plus depuis longtemps d'ailleurs), au final il ne volait plus que pour aller de check en check, de Ljubljana à Bucarest et même sur la Lune si on avait trouvé des mécanos aéro qui nous le découpaient pour moins cher encore.

Je ne sais plus ce que je disais.

Je ne pige rien au changement d'heure.

Je change d'heure et puis c'est tout, ce qu'on gagne ce qu'on perd. D'ailleurs c'est ce week-end je crois pensez-y les gens, Pujadas vous le rappellera mais des fois.

J'ai peur de sentir en vrai trois jours après trois jours que quelquechose s'est cassé.


Tu n'aurais.



Les joues pétries de cernes je peux vous jurer sur tout ça que je ne suis pas malheureuse.







~ Epilogue ~

-

Je me souviens que Dick n'a jamais dormi dans sa niche. Il préférait somnoler à la belle étoile du bas de caisse de la R5 ou sous la rouille de la 4L qui lui faisait des pellicules orangées. Mais ça, c'était bien avant qu'on le vire et qu'il devienne chef de meute sur le dock du Dégrad-des-Cannes, et c'est une tout autre histoire. J'avais bien aimé qu'on dessine les plans de cette niche, et que les tracés d'équerre deviennent du bricolage de contreplaqué, et le calcul des surfaces des manqués au pinceau. Je crois même qu'on a eu du crabe à midi, et que les parents disaient déjà que c'était mieux avant, en évoquant les ritournelles des crécelles de la semaine sainte.

mardi 15 juin 2010

Higelin, sous toutes les coutures....

Higelin au festival "tous à l'usine" - Lodève 23 mai 2010

View On Black
Je voudrais pas crever
Avant d'avoir connu
Les chiens noirs du Mexique
Qui dorment sans rêver
Les singes à cul nu
Dévoreurs de tropiques
Les araignées d'argent
Au nid truffé de bulles
Je voudrais pas crever
Sans savoir si la lune
Sous son faux air de thune
A un coté pointu
Si le soleil est froid
Si les quatre saisons
Ne sont vraiment que quatre
Sans avoir essayé
De porter une robe
Sur les grands boulevards
Sans avoir regardé
Dans un regard d'égout
Sans avoir mis mon zobe
Dans des coinstots bizarres
Je voudrais pas finir
Sans connaître la lèpre
Ou les sept maladies
Qu'on attrape là-bas
Le bon ni le mauvais
Ne me feraient de peine
Si si si je savais
Que j'en aurai l'étrenne
Et il y a z aussi
Tout ce que je connais
Tout ce que j'apprécie
Que je sais qui me plaît
Le fond vert de la mer
Où valsent les brins d'algues
Sur le sable ondulé
L'herbe grillée de juin
La terre qui craquelle
L'odeur des conifères
Et les baisers de celle
Que ceci que cela
La belle que voilà
Mon Ourson, l'Ursula
Je voudrais pas crever
Avant d'avoir usé
Sa bouche avec ma bouche
Son corps avec mes mains
Le reste avec mes yeux
J'en dis pas plus faut bien
Rester révérencieux
Je voudrais pas mourir
Sans qu'on ait inventé
Les roses éternelles
La journée de deux heures
La mer à la montagne
La montagne à la mer
La fin de la douleur
Les journaux en couleur
Tous les enfants contents
Et tant de trucs encore
Qui dorment dans les crânes
Des géniaux ingénieurs
Des jardiniers joviaux
Des soucieux socialistes
Des urbains urbanistes
Et des pensifs penseurs
Tant de choses à voir
A voir et à z-entendre
Tant de temps à attendre
A chercher dans le noir

Et moi je vois la fin
Qui grouille et qui s'amène
Avec sa gueule moche
Et qui m'ouvre ses bras
De grenouille bancroche

Je voudrais pas crever
Non monsieur non madame
Avant d'avoir tâté
Le goût qui me tourmente
Le goût qu'est le plus fort
Je voudrais pas crever
Avant d'avoir goûté
La saveur de la mort...

Boris Vian

lundi 14 juin 2010

Enfant Battue


Enfant Battue, première mise en ligne par Yu-s-rainbow.

Mon corps marqué est fichu . Il restera ainsi , sans jamais perdre cette couleur bleue aux endroit où mère ma frappé , Avec une lampe torche , une barre de fer , parfois même avec des chandeliers . Tout ce qui lui passait sous la main pour dominer une petite fille qui n'a jamais rien demander. J'ai appris à vivre ainsi.

Cette nuit là , j'ai découvert la nature. Des visages inconnus qui pourtant ne m'affayais point face à celui de mère.Le visage de cette sorcière n'était de toute façon pas comparable , même avec celui d'un humain. Je me baladais dans la petite rue éclairée. Je voyais la Lune sans savoir ce que c'était. Les personnes se baladant portaient de eaux vêtement. Personne ne me remarquait. Ce n'était pas grave , j'était habituée a vivre cachée. Cette nuit je fu très heureuse , ce fut la premiere fois depuis ma séparation de ma jumelle.
"-REEEEEEEEN!!"
UNe femme se retourna. Non ce n'était pas elle. Elle me manque tellement. PAr cette déception je retournais sur mes pas. Notre manoir entierement clos , je rentrais dans ma petite cave noire. Ici, une odeur de moisis reignait sur une odeur de souffre. Je ne m'en était jamais rendue compte avant ce soir. Une fois couchée et habituée à l'odeur, J'entendis des pas en haut de l'escalier. "Oh non" me disais-je. La porte souvrit alors. Une grande femme vetue d'une tenue de soirée rouge sang apparue . Ses grands talons résonnaien lorsqu'ils claquaient sur les marches de bois. Sa robe trainait et parfois s'accrochait dans les échardes de bois qui ressoertaient.Je priais dans ma tête. Je voulais tellement qu'elle tombe , que je puisse m'enfuir. Prise de furie , ma main se tendie toute seule et attrapa la cheville de mère.celle-ci tomba , et s'ouvrit le crâne.En panique je m'approcha d'elle. Ce que je n'aurais jamais du faire. Père qui avait entendu un grand bruit se précipita dans la cave . Voyant le corps de sa femme étendu aux côtés de sa fille recouverte du sang de sa mère , Il eu toutes les larmes de son corps qui ressortirent pour exprimer son sentiment. Sa petite fille jusqu'alors , battue , était devenue une meurtrière, à vie. Pour sauver sa famille, père pris un décision , une décision qui changea nos deux vie. Il tendit ses mains vers moi , vers mon coup , m'empoigna , moi sans mot , par habitude de souffrance je partais lentement.Père venait d'ôter la vie à la chose la plus précieuse à laquelle il avait donné la vie.Conscient de ce qu'il venait de faire , il me prenait dans ses bras , m'emena sous l'escalier. S'allongeat à mes côtés , Puis mourru de chagrin.

Je ne sais pas si je suis de ce monde. Mais je suis avec Ren. Je me suis réveillée ? Je ne sais pas . Je suis l'imagination de Ren ? Je ne sais pas .Peut_être me donnera-t-elle la réponse ...

dimanche 13 juin 2010

Adieu, vallons...


Adieu, vallons..., première mise en ligne par Wootzoo.

2010 - Eau forte sur papier format 15 cm x10 cm

"Adieu, vallons; adieu, bocages ;
Lac azuré, rochers sauvages,
Bois touffus, tranquille séjour,
Séjour des heureux et des sages,
Je vous ai quittés sans retour. "

Adieu
Alphonse de LAMARTINE

samedi 12 juin 2010

Minuit sonne


Minuit sonne, première mise en ligne par Wootzoo.

2010 - Eau forte sur papier format 15 cm x10 cm

"Minuit sonne"

..."Et voici qu'à l'appel des cors
S'entrelacent soudain des formes toutes blanches,
Diaphanes, et que le clair de lune fait
Opalines parmi l'ombre verte des branches,
- Un Watteau rêvé par Raffet ! -

S'entrelacent parmi l'ombre verte des arbres
D'un geste alangui, plein d'un désespoir profond,
Puis, autour des massifs, des bronzes et des marbres
Très lentement dansent en rond.

- Ces spectres agités, sont-ce donc la pensée
Du poète ivre, ou son regret, ou son remords,
Ces spectres agités en tourbe cadencée,
Ou bien tout simplement des morts ?"...

Nuit du Walpurgis classique
Paul VERLAINE (1844-1896)

vendredi 11 juin 2010

Pépette


Pépette, première mise en ligne par lesl0uille.

J'étais encore un enfant quand on s'est rencontré
J'ai mis mon adolescence à comprendre combien j't'aimais
Le jour où j't'ai roulé ma première galoche
Tu m'as tapé dans l'oeil avant que j't'ai dans la poche
Depuis ma vie se résume à une course poursuite
Chaque fois que je tente de t'effleurer dis-moi pourquoi tu prends la fuite ?
Avec toi ça va ça viens sans toi je suis un vaurien
En avoir pour son toit j'aimerai tant
D'ailleurs le temps c'est du toit ,du chagrin j'en ai gros sur la patate
J'croque du toi sauf quand tu craques, j'ai les bourses qui s'rétractent
Ta courbe croissante m'enchante
Mais ta chute de rein me donne des vertiges et des crampes
T'es la personne la plus ouverte, tu connais pas d'frontières
Tu parles toutes les langues et essaies d'briser les barrières Snob, la pauvreté te fait horreur
Je t'offrirai tous les parfums toi qui n'as pas d'odeur
Tu fais pas l'bonheur, procures du plaisir
Et plus j'te désire et plus tu m'fais courir
J'te tire mon chapeau
Tu m'fais baver de rondes pièces et je t'aime autant que j'te déteste

T'es fraîche et bien roulée pépette
Tout le monde te cours après et j'arrive toujours le dernier
Tu m'fais tourner la tête
Arrête de jouer à cache-cache où j'finirai par te coffrer
Arrête ...

Arrête, j'suis franc, j'en veux pas qu"a ton écu poupée,
Quand apprendras-tu à te poser ?
Ne me quitte pas,
Les barres est-il de placement fertile,
Donnant plus de blés qu'un meilleur avril,
Je ferais un domaine où tu seras reine, où tu seras loi,
Et même si ce domaine existe déjà…
Imprévisible, soudain visible,
D'autres ton pris pour cible,
Reviens dans mes bras,
pour toi je serais crédible.
Au bal, j'tai inviter à ma table,
mais tu m'as snober pour aller danser avec un notable,
Pendant que je me faisais biaiser,
D'autres avaient déjà appris à savoir léser…
Au début, j'étais rongé pas la jalousie,
Et puis, j'ai bien vite compris que tu ne ferais jamais le bonheur d'autrui.
Toutes ces femmes font rêver, mais dans le fond, y'a rien,
Même pas le pape Brikit
tu fonds dans leur mains
A peine, il tombe, tu lorgne déjà sur les voisins…
Tu les rends possessifs, jaloux, radins et mesquins.
T'es partie à la conquête du monde entier
et le monde entier a succomber à tes charmes de papier
Aujourd'hui, le monde entier est à tes pieds,
Mais t'es plus que jamais malheureuse comme les blés.

-jAvA-

jeudi 10 juin 2010

Au refrain de la rivière

Relaxant ,énergisant à la fois
Un soupçon de l'écho du vent
La rivière coule tout près de moi
Contourne la rive en chantant

Un doux refrain en ce printemps
Où les nuages se font radins
La pluie viendra bien, on l'attend
Nous, la rivière et nos jardins

Mais son murmure n'est pas moins beau
Quelques gouttelettes turluttent
Dansant au milieu de ses eaux
Tout est calme, aucune lutte

Ainsi elle poursuit son chemin
Sans demander de permission
Ce nid de rivière lui appartient
À nous de jouir de l'admission

Chut...écoutez sa nature!
Vous avez vu la pétale de pommier traverser...
(Sue 2010)

mercredi 9 juin 2010

Fantasiar - Fantasmer


Fantasiar - Fantasmer, première mise en ligne par vmestresantana.

Fantasiar - Fantasmer
Entre les strophes, les vers s'animent au rythme des saisons. "Oh blanc papillon, que fais-tu perdu entre elles et que cherches-tu ?"…(1)

=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*ﶊBrasília❀2010*Poesia -Poésie*=

Entre estrofes, os versos animam-se ao ritmo das estações. "Oh borboleta branca, o que fazes perdida entre elas e o que procuras tu ?"…(1)

mardi 8 juin 2010

Au coeur de la vie..


Au coeur de la vie.., première mise en ligne par Bernadette douceur.

AMOUR..
DOUCEUR..
TENDRESSE..

Je vous souhaite à tous/toutes un très bon week-end de Fête des Mères..
que vous soyez ou non Maman, que celui ci soit tout en douceur pour chacun/chacune de vous..

Bernadette

lundi 7 juin 2010

Havre


Havre, première mise en ligne par Aurélien LEROUX.

Aucun poisson ne nagi ici,
Mais autant l'oublier
Pour un temps profiter
De la fraicheure providentielle
De ce coin de printemps.

dimanche 6 juin 2010

Rouge à lévre


Rouge à lévre, première mise en ligne par francois et fier de l'Être.

Sur ma peau, la trace d'un baiser,
des marques, quelques rouges sillons,
bien plus larges qu'un succon,
un oublieux résidu de notre passé.

Alors,tu promenais, à tes lévres,
amoureusement, le stick carmin,
dessinant là toutes mes fièvres
de langoureux traits purpurins.

S'affichait une moue dédaigneuse
la pulpe poussée par le crayon
laissant voir des dents bécheuses
prètes à mordre l'invitation.

Car c'est un fruit si délicieux
qui devant la glace s'y murit
et si j'étais moi même malicieux
je demanderai qui s'en nourrit

Francoisetfier( Février 2010)

samedi 5 juin 2010

Interdit au Écureuil

Moi je suis comme les paysans de Tucuman :
Va to mano cu man. Vivendi on les crame. Nique sa mère.
Comme à La Paz et El Alto je me bats pour la qualité de l'eau.
Je me bats pour que le prix de mon eau ne soit pas celui du re-haut.
L'eau est le prochain pétrole des multinationales.
Ca privatise aujourd'hui même ce qui est le plus vital.
Vous me dégoutez avec vos milliards de dollars,
Et la Banque Mondiale cautionne ce genre d'économie barbare.
Deux sociétés Françaises qui contrôlent 70% de l'eau potable,
Appuyées par l'OMC et des milliers de dessous de table.

ls ont tout niqué de Danone à Nestlé.
Ils se sont tous enrichis Suez, Vivendi.
Ils ont privatisés ce qu'on avait de plus cher :
L'eau potable est un luxe... Nique sa mère, nique sa mère ! (x2)

Tu comprends de l'eau douce il n'y en a que 3% sur la planète.
En 30 ans l'eau disponible a baissé sur ma planète.
En plus la qualité de l'eau est de plus en plus secrète.
Le nitrate, les pesticides niquent de plus en plus la planète.
Et ce n'est pas une fatalité je te parlerai des PCB,
Dans un autre texte quand tu seras prêt, quand tu seras moins teu-teubé.
L'Africain court de partout pour à peine par jour 30 litres,
Pendant que l'Américain chaque jour utilise 700 litres.
Et encore un Africain sur 2 souffre d'une maladie liée à l'eau.
J'ai le flow qui rend ivre tous ceux qui ne croient qu'en l'UNESCO.
On privatise à tour de bras, on nous enlève notre peau.
On augmente nos factures, et les pauvres n'ont plus une goutte d'eau.
Mais à force d'anéantir le globe pour vos euros,
Vos enfants grandiront avec les mêmes problèmes du ghetto.
De Monsanto au FMI, de la Banque Mondiale à ses amis,
J'écrirai la vérité sur votre tyrannie.

Ils ont tout niqué de Danone à Nestlé.
Ils se sont tous enrichis Suez, Vivendi.
Ils ont privatisés ce qu'on avait de plus cher :
L'eau potable est un luxe... Nique sa mère, nique sa mère ! (x2)

Faisons comme en Bolivie virons les multinationales.
Plus d'or bleu, plus d'or bleu pour les multinationales.
Suez s'est retirée de Aguas de Santa Fé...
Heureusement que l'Amérique Latine n'a jamais rien lâché.
Israel contrôle 80% de l'eau palestinienne,
Demande à Mekorot pourquoi ils jouent les grosses chiennes.
Demande aussi aux femmes du Kerala ce qu'elles pensent de Coca-Cola,
La Lutte du Siècle a déjà commencé là.
Sur toute la ligne ils nous baisent, ils nous rebaisent, nous surbaisent,
Et nous on consomme du Nestlé, du Danone, du Suez.
Evian et Vittel arrêtez le plastique,
Avec la canne à sucre on fait les mêmes bouteilles écologiques.
Mais ça, ça n'enrichit pas les dealers de pétrole,
Tu parles d'eau pure dans tes pubs mais tu niques le globe.
Bientôt plus de verre d'eau gratuit au resto,
Comme en Mésopotamie le retour de la guerre de l'eau.

Ils ont tout niqué de Danone à Nestlé.
Ils se sont tous enrichis Suez, Vivendi.
Ils ont privatisés ce qu'on avait de plus cher :
L'eau potable est un luxe... Nique sa mère, nique sa mère ! (x2)

Rockin' Squat

vendredi 4 juin 2010

Bouquet d'été.


Bouquet d'été., première mise en ligne par Merlechanteur.

Il brille, le sauvage été
Il met le désir effronté
Sur les jeunes lèvres écloses
Il brille, le sauvage été
Fauve dans la blanche clarté
La poitrine pleine de roses.

www.youtube.com/watch?v=B-Xn4pV687A&feature=related
Emily Jane White - Time on your side

jeudi 3 juin 2010

l'attention


l'attention, première mise en ligne par skol-louarn.

..................Coiffe trégorroise
"Sur un front lisse et pur, finement épinglée,
Tu m’évoques ma mère, ô coiffe du Trégor,
Et, dans ta conque frêle avec art ciselée,
C’est toute la chanson de mon passé qui dort.

Comme tu palpitais, pudique, à la veillée,
Sur quelque nuque mince aux chastes frisons d’or !
De ton charme longtemps, j’eus l’âme ensorcelée,
Et, d’y songer ce soir, mon cœur tressaille encore.

Coiffe de mon pays, aucun ruban profane
Jamais n’a déparé ta grâce diaphane :
Ton élégance est toute en ta simplicité.

Les filles du Trégor t’ont faite à leur image :
Aussi frais que ton lin sans tache est leur visage
Aussi vierge de tout mensonge leur beauté."
...........................................Anatole LE BRAZ, Poèmes votifs.

mercredi 2 juin 2010

Deux plus deux.


Deux plus deux. , première mise en ligne par Merlechanteur.

Iris
Irisé
Dans l'iris
De l'onde.

mardi 1 juin 2010

rose


rose, première mise en ligne par montestier.

LA ROSE

Oh !Rose
c'est la que tu t'es éclose
le ciel était rose,
de ton émoi, j'étais la cause!
la radio chantait "La vie en Rose"
et nous ne parlions qu'en proses.
La vie et faite de choses,
pour que l'on ose
dire des choses
qui rendent les joues roses!!